Grâce à Eka.
Eka est peintre et géorgienne. Nous communiquons par l'entremise d'images: photos et peintures surtout. Ça tombe bien, parce que je ne parle pas géorgien et Eka ne parle pas français.
Les fées ont bien doté Eka: tout ce qu'elle dégotte est beau.
Lin Shun Shiung est une aquarelliste taïwanaise contemporaine. Enfin "une"... au fond, je n'en sais rien. C'est peut-être un homme.
Pas moyen de trouver le moindre élément de biographie, ni sur internet, ni ailleurs.
Cette artiste (j'ai l'impression que c'est une dame) restera un mystère.
c'est très délicat j'aime beaucoup,merci pour cette découverte.
RépondreSupprimerBzzz...
(cela me fait penser aux blafards portraits de Bilal)
Mais je t'en prie bourdon. Si cette découverte te plaît, alors je suis contente.
SupprimerTiens? Le rapprochement est intéressant. Figure-toi que les dessins de Bilal me plaisent aussi beaucoup.
En quoi ces dessins-là te font-ils penser à ceux d'Enki Bilal?
Bzz bzz
林順雄
RépondreSupprimeravec ceci c'est peut-être une piste ?
Xie xie Bourdon! Ça c'est une super chouette piste!! :)
SupprimerEn effet, très poétique.
RépondreSupprimerIl ne faut pas le dire, vu le nom de la dame, mais ces peintures évoquent des poêmes Tanka.
Une délicatesse et un mani`risme de détails (ceci dit de manière positive) partagés par la Corée et le Japon et qui restent très évocateurs.
Au fait, elle pourrait peut-être peindre la plante dont il est question dans le post du dessous...
D'accord Tchetnik. On va lui suggérer ça. Au fait, comment dit-on "pourriez-vous nous peindre la plante qu'on trouve partout dans l'école de Io en ce moment, s'il-vous-plaît Madame Lin Shun Shiung?"
RépondreSupprimerJ'ai un peu oublié mon chinois depuis la terminale.
Si elle ne comprend pas "Sinsemilla", vous pouvez toujours tenter le coup avec "Opium".
SupprimerCe sera plus couleur locale.
"Nuit de Chine, nuit câline....."
Au fait Tchetnik, je ne crois pas qu'elle se vexe au sujet des poèmes Tanka. Au contraire.
RépondreSupprimerD'autant qu'elle ne mettra sans doute jamais les pieds sur mon blog :)
Très beau, effectivement. Bises
RépondreSupprimerC'est terrible! Mouette, quand on pense à la difficulté de la technique de l'aquarelle, là, ça tient du prodige.
SupprimerBises aussi
Là, je reste sans voix, c'est très très joli tout ça !!!
RépondreSupprimerMinijupe, ça me fait un grand plaisir de partager avec toi et ceux qui, comme moi, découvrent et apprécient cet(te?) artiste.
SupprimerMais qui est-elle (il)?
J'adore le regard un peu méfiant du couple de buffles, c'est tout à fait cela.
RépondreSupprimerEt l'anémone violette, avec les gouttes de rosée...c'est tout frais.
Oui! Tout frais, tout calme et tout palpitant.
Supprimer"Né à Ping Tung à Taïwan en 1948, Lin Shun Xiong a étudié au collège des arts de Fuxinggang. Il a consacré 40 ans de sa vie à l'aquarelle. Il a principalement exposé à Taipei avec deux expostitions au Canada en 1997 et 2008."
RépondreSupprimerC'est p'tit gars.
雄 xiong - signifie d'ailleurs "grand, mâle, héros"
La sensibilité chinoise n'a pas de sexe.
http://partir-carnetsdevoyage.blogspot.fr/2013/04/coup-de-coeur-pour-les-aquarelles-de.html
Une précision toutefois (mais tu ne me tireras pas les oreilles pour m'insinuer polotiquement), il est plus respectueux d'écrire
"lin shunxiong" qui est la latinisation officielle en Chine en système pinyin (utilisé par ces 1,3 milliards), même si ça ne plait pas à quelques séparatistes imbibés d(occident.
Ça te plaira par contre : lin (林)où on voit deux petit arbres, signifie "forêt".
Et pour "acher" LinShunxiong :
Us et coutumes : le premier caractère, c'est le nom - les deux qui suivent : le prénom (順雄 Shunxiong).
Pour en revenir à son art.. on en fait de grandes choses avec un peu de flotte et 3 pastilles d'aquarelle !
LHDDT xie xie!
SupprimerTu es un homme précieux!
Merci vraiment pour toutes ces précisions délicates.
Ainsi, "lin" signifie "forêt"... De fait, c'est limpide.
Les idéogrammes sont une invention géniale, qui permettent à deux personnes parlant deux langues différentes de se comprendre grâce à ce système. je n'oublierai jamais cette conversation, à la table de mes parents, entre leur amie japonaise et mon ami coréen. Les mots manquaient. Alors ils se sont mis à communiquer frénétiquement en exposant la paume de leur main à l'autre, et en y traçant à toute vitesse des idéogrammes mystérieux. Leur visage s'illuminait au fur et à mesure qu'ils faisaient connaissance ainsi , tandis que nous nous faisions l'effet de Néandertaliens velus.
Que de finesse, que de délicatesse, le meilleur remède reste le spectacle de la beauté, heureuse de te connaître!
RépondreSupprimerMoi aussi je suis heureuse de te connaître orfeenix. Alors toi aussi tu as été happée par ces dessins humides et frémissants?
SupprimerLa beauté est partout.
Il faut juste l'attraper quand elle passe.