Déjà là, je tique.
Manuel Valls, du temps de sa splendeur, avait parlé d'"état de guerre" et je crois me souvenir qu'il avait encouragé les braves gens à s'y habituer. Bien. Dans ce cas, si état de guerre il y a, les djiadistes locaux ou réimportés relèvent du conseil du même nom et devraient être purement et simplement passés par les armes.
La France ne le fera pas, c'est évident.
Donc ces gens vont revenir avec leurs enfants.
Que faire des enfants?
Bien entendu, pas question de les soustraire à leur famille, qui va donc continuer à leur bourrer le crâne avec l'idéologie qu'on imagine. Si l'herbe est plus verte ici, c'est aussi parce qu'on laisse les gens radicaliser leurs petits sans les tourmenter. Liberté, égalité, fraternité, hein?
Le Figaro d'aujourd'hui alerte.
"Le rapport du
réseau européen Radicalisation Awareness Network (RAN, créé par la Commission
en 2013), citant des «responsables français», donne un chiffre d'environ
«460 mineurs, dont la moitié a moins de 5 ans et un tiers y est né»
dans le territoire contrôlé par l'État islamique".
Bon, alors qu'est-ce qu'on fait?
Pas de problème, on va les mettre à l'école et tout va rouler.
"Au-delà d'un indispensable suivi psychologique, RAN plaide, en particulier dans le cas d'enfants en bas âge, pour une normalisation, notamment grâce à l'école (ce qui suppose une information et un accompagnement des structures éducatives), pour éviter d'aggraver la situation et d'aboutir «à des problèmes psychosociaux et éventuellement à des risques de sécurité importants pour l'avenir».
Je rappelle qu'un maître d'école n'est absolument pas formé aux réalités telles que l'autisme, les troubles de l'attention, l'hyperactivité, les dyspraxies, dyslexies, dysmachintruc et j'arrête la liste qui est longue. Outre les fantaisies changeantes des programmes, il se coltine déjà les enfants "handicapés". Passons sur les enfants en fauteuil, malvoyants ou dysmachin: ils sont gérables, même sans formation. Mais que dire de ceux qui présentent des troubles du comportement costauds? "L'école inclusive" les impose au même titre que les autres: merci Chirac, d'avoir autorisé cette mascarade bien-pensante, destinée en réalité à fermer les classes spécialisées et à faire des économies.
A partir de maintenant, dans un univers de bisounours où il n'est pas question de heurter les familles musulmanes, il va falloir se préparer à accueillir les rejetons fanatisés dans la joie et la bonne humeur.
On peut compter sur l'aide active de l'éducation nationale pour ça.
Photo extraite du Figaro. Credits photo: Balkis press/ABACA |