Voilà comment la police arrête des gens qui ne font rien d'autre qu'arborer le sigle anti mariage pour tous sur leur vêtement.
N'a-t-on donc plus le droit d'afficher son opposition à une loi?
Plus le droit de l'exprimer sur la voie publique sous cette forme?
Ici, un avocat, Maître Triomphe (ça ne s'invente pas) est intervenu et les policiers, qu'on sent gênés, finissent par libérer leur prise. Des bandits de grands chemin, comme on peut le constater...
Alors, retenez bien:
Article 432-4 du code pénal.
Les forces de l'ordre ont l'obligation de ne pas appliquer un ordre contraire au droit.
Un policier risque sept ans d'emprisonnement s'il se rend coupable d'abus d'autorité.
On a le droit de prendre des photos.
Autre vidéo, parue aujourd'hui sur le site de Valeurs actuelles et Infos Bordeaux. Elle est visiblement censurée, puisque désormais illisible sur chacun de ces sites. Dommage. Elle montrait comment la police molestait des manifestants plutôt calmes, opposés au mariage pour tous, venus accueillir Manuel Valls de grand matin, sous la pluie.
Comment des politiques peuvent-ils en arriver là?
Ont-ils fini par croire que les manifestants étaient réellement des suppôts de Mussolini? Ont-ils peur?
Au début, je pensais que c'était impossible. J'imaginais que ces gens, drapés dans leur pouvoir et leur superbe, étaient simplement vexés d'être gênés aux entournures dans leurs élans.
Les accusations d'homophobie et autres fantaisies imaginaires, je les voyais comme autant de poudre aux yeux malfaisante.
Je commence à me demander s'ils n'ont pas fini par croire à leur délire.
Du coup, tout devient possible et moi qui était plutôt modérée au début, je suis atterrée et furieuse.
D'abord, on nous a ignorés comme des crados.
Maintenant, on en vient aux arrestations arbitraires et à la répression musclée.
Quelle sera la prochaine étape?