lundi 26 septembre 2011

Slawa et Viktoria Prischedko

Contemplation...
Un ami esthète m'a fait découvrir ces artistes aquarellistes, Slawa et Viktoria Prischedko . Une découverte.

Aucun commentaire ne me vient.
Juste les oeuvres.





dimanche 25 septembre 2011

Satisfaction

Contrairement à ce qu'affirment les Sex Pistols, il y a encore quelques satisfactions en ce bas monde.

Ce soir, c'est RETOUR DE BROCANTE!

Oui mes bons amis.
Comme ma bicoque explose sous un fatras de fourbi, j'ai décidé d'y mettre bon ordre.
Deux solutions: poubelle ou brocante.

Je n'aime pas jeter. Un reste de mes ascendances plébéiennes sans doute, genre "peur de manquer", "ça peut toujours servir". Le genre d'idée qui appelle l'accumulation. Dont acte.

La journée d'hier s'est donc passée à trier-ranger, non sans mal. Virer? Ne pas virer? Drame sheakspearien.
Rien foutu pour mon boulot avant pas d'heures....
Du coup, mal dormi.
Lever à 5h30, bouffie comme un poisson lune.
Chargement de la bagnole EN PLEINE NUIT!
Déchargement de la bagnole à l'aube pâlote.

Et la journée s'est passée en négociations avec des rapaces et l'attente des rapaces. Le tout sous un soleil de plomb.

Ensuite, rangement de mes misérables restes et départ épuisé avec une envie de faire pipi atroce.
Miracle: extraction réussie des poussettes et les stands branlants. Over.

Bon allez, je prolonge pas. Trop crevée pour ça.
Alors la satisfaction, Miss Io la maso, elle est où?

Elle est LÀ!


Net d'impôts!

Et maintenant je vous laisse. Je m'en vais finir de préparer mon boulot en soignant mes coups de soleil.

samedi 24 septembre 2011

Ne nous laissons pas abattre

Morosité? Tendance lourde.
Enervement? A fond les manettes. Des histoires pas intéressantes à raconter ici.
Fatigue? Enorme.
Santé? Démarrage de bonne vieille crève bien mouchue.

J'arrête là, pas la peine de vous donner envie de vous foutre par la fenêtre. Si si! Allez restez, vous allez voir, j'ai fait appel au plan d'urgence qui marche super bien.

Dans ces cas-là, je vais dans la cuisine et je fais à MANGER! Mon inspiration est alors inversement proportionnelle à mon état de délabrement. Plus il est avancé et mieux je cuisine.
Là, j'ai senti que ça allait être grandiose.

Après une évaluation rapide de mon temps libre (peu), de mon énergie (moins quinze) et des victuailles disponibles, mon choix a été vite fait:

                                                     TARTE AUX POMMES

J'avais tout. Même des pommes du jardin. Il a fait un été de chien et les pommes qui n'aiment pas trop le soleil, sont donc délicieuses.

Donc, à l'attaque.
D'abord, mon chat qui n'aime pas me sentir patraque, est venu me tenir compagnie.

Brave petit.










Ensuite, il a fallu rassembler les ingrédients. En l'occurrence, c'est assez simple, puisque pour la pâte, il faut:

- de la farine
- un peu de sucre
- un peu de sel
- du beurre
- de l'eau froide.

   Et là, précisément, il fallait aussi virer le chat de la table.

Mal parti, le voilà qui prend l'air idiot pour pas que je le vire.


Bon, c'est pas tout ça, ignorons-le et rassemblons nos petites affaires.....


Damned! C'était donc ça! Ce gros concupiscent visait le beurre depuis le début! Pas de pitié. Ouste, infâme salopard!


Je dose au pif, comme d'habitude. Farine, un peu de sucre, un soupçon de sel, beurre....


Et vas-y que je te mélange tout ça du bout des doigts. Faut que ça aille vite et que ça donne un tas de grumeaux légers dans ce genre-là-->
On ajoute très peu d'eau fraîche (toujours au pif), comme çaaaaa....

...Pour former une boule qui colle pas. Elle est pas belle ma boule?
Après, faut étaler tout ça dans un moule. Moi, je suis une grande fille simple. Le déballe le rouleau seulement si c'est vraiment utile. Là, ça l'est pas. Allez hop! J'étale aux doigts, comme d'habitude!







Et voilà le travail!

Maintenant on pique, pour pas que la belle histoire dégénère en boursouflures disgracieuses qui sentiront le brûlé, une fois au four.



Et là? Ça y est? Que nenni! Appeler ça une tarte serait du sagouinage pur et simple. Du sous-SNCF. 

C'est la sous-couche!

J'avais pas de compote, alors j'ai mis une sous-couche. Elémentaire. Sinon, pas de moelleux. Trop simplet. Y'a même pas de sucre!

Allez, la sous-couche sera vanillée.
Le pot est un peu opaque, mais on aperçoit les tiges de vanilles, vous voyez?

Et c'est parti pour la couche finale!!!
Ah c'est sûr, j'étais drôlement  mal en point pour peaufiner tout comme ça! Rendue là, ça allait déjà nettement mieux.....Donc redécoupage de pommes. Réétalage de pommes pour finalement donner 
ÇA:




Avouez que ça a quand même une autre allure que le machin pas fini de tout à l'heure. 
Par là-dessus: SUCRE! (modérément) et CANNELLE!
Et allez!



Voilààààà! Deux trois larmes de beurre par là-dessus--> 









Au four, 190° environ (° Celsius, s'entend) et enfin, Fiat Lux!


La tarte est prête!








Si par hasard, un fond de cafard est resté embusqué quelque part dans un lointain tréfond, il est temps de se soigner l'âme et l'estomac en la dévorant sauvagement;

et pendant ce temps-là, le chat boude dans les odeurs de pommes vanillées à la cannelle.....







mardi 20 septembre 2011

Et maintenant on va où?

Et maintenant on va où?

Vaste question..
Et très chouette film vu récemment complètement par hasard.


Les circonstances:
Soirée crêperie-papotages dans le Marais avec un copain sympa.
Une fois repus, où allions-nous donc aller cuver notre poiré? Comme presque toujours, il pleuvouillait et on ne se voyait pas errer au hasard des rues de Paris juste en papotant. Comme c'est un copain sympa mais honnête, pas question de galipettes. D'ailleurs, là n'est pas le propos. Ne perdons pas le fil.

Donc, direction, --------> cinoche.

Montparnasse, allez, soyons fous.
Nous voilà à nous demander quoi voir. L'heure tournait. Tic tac tic tac.....
Rien ne nous tentait. Entre les Schtroumpfs, les films d'horreur bon marché, les films qui plaisent à Télérama....
Donc quoi?
C'est alors que nous vîmes ce titre qui convenait si bien à la situation: "Et maintenant on va où?"
Nous y allâmes, donc. Au pif, conscients du risque aigû.
Nous fîmes bien.

Le film:
Libanais.
Le dernier de Nadine Labaki.
Truculent à point. Juste ce qu'il faut. Iconoclaste à ravir. Interdits aux âmes sombres qui voient la religion comme une affaire lugubre et terrifiante.
Drôle, très drôle même. Mais pas forcé. Ça sonne juste.
Et dans le fond, franchement grinçant.

Ça se passe dans un village du Liban paumé dans une montagne poussiéreuse. Des Musulmans et des Chrétiens y vivent entre bonne intelligence et tueries passagères, mais sans se mélanger. Chacun ses frères.
Jusqu'au jour où les femmes en ont marre de voir leurs maris/frères/cousins/amis condamnés à bouffer les pissenlits par la racines avant l'heure à cause de..à cause de quoi au fait?
Alors, elles décident de ruser pour les empêcher de s'entretuer. C'est complètement loufoque et désespéré. Parce que ces messieurs finissent toujours par repousser les limites et par effleurer la guerre.


 Elles vont même jusqu'à embaucher des putes ukrainiennnes pour jouer le rôle de voyageuses égarées. Il faut bien leur offrir l'hospitalité. Les hommes bavent, rêvent..avec les yeux. Et ne pensent plus à la guerre.
Jusqu'au jour où elles partent à regret et alors, il faut tenter l'impossible pour que ça s'arrête. Je n'en dis pas plus.


Les comédiens sont tellement vrais qu'on dirait qu'ils vont sortir de l'écran pour te prendre par la main et t'emmener dans leur monde. Le brave maire est un gros chétien bonhomme, mené à la baguette par sa femme Yvonne qui sait ce qu'elle veut, a le verbe haut, un gros nez et les cheveux teints.
Amal, la belle veuve qui tient seule le café de son feu mari et qui soupire d'amour pour l'ouvrier musulman qui refait la peinture en prenant son temps dans son café. Amour impossible.
Et puis l'épicière, veuve aussi,  mère qui dissimule la mort de son garçon tué en rapportant des vivres de la ville. Jusqu'à ce que ça se sache. Alors, elle finit par tirer dans la jambe de son propre fils aîné, violent et vengeur, pour l'empêcher de déclencher un drame...




Si un de ces jours, ce petit bijou passe pas loin de chez vous, allez le voir. 
Je vous envie déjà de ne pas le connaître encore.

lundi 19 septembre 2011

Délire

Nom d'un chat, je dois vieillir. Je suis claquée.
A la limite du pilotage automatique.
Total rouleaucompresseurisée.

Maiiiiiiis, il n'est pas encore venu, le jour maudit où Io la Froufroutante se laissera terrasser.
J'ai mes petits secrets....
L'alcool?
Que non! Ça rend bouffie et je n'ai pas une âme de pochtronne. J'aime bien tête sur épaules garder.

Les boissons caféinées?
Point trop, ça détraque mon estomac délicat.

L'abrutissement vitreux devant le Secret Story du moment?
Pas le temps...

Le shit?
LA COKE?
LE CRAK?

...........................

QUOI ALORS????????!!!!!!!!!!!!!!!!!


Héhéhé!


Ce genre de petite chose-là, par exemple. Ça me fait ricaner comme une grosse bécasse ..........

dimanche 18 septembre 2011

Clé du mystère

Les Français sont râleurs. Les ....censuré.....sont voleurs. Les ...biiiiip....sont radins.......Les ..bvjhfbvb (brouillage).....sont des radasses et les ...... (censurez merde!)... des criminel de guerre. C'est bien connu.
Quant aux profs, c'est très simple, ils récoltent deux versions:

Version numéro 1 (rare):
 - "Vous en avez du courage, ma ptite dame. Je sais pas comment vous faites pour supporter 30 mômes, moi avec un déjà, je m'en sors pas."

Version 1 à la puissance 10 (rarissime, alerte rouge! C'est pas normal!):
- "Alala, vos vacances, vous les volez pas!"

Version 2 (courante):
- "Zont la sécurité de l'emploi (vrai) et foutent pas grand chose (fauuuuuuuux!!!!). Faut pas être bien malin pour savoir ce que font 2+2 = 4 (va enseigner ça aux 5 ans, msieurdame qui sait tout) et en plus, zont les mercredis et les vacances (vrai)."

Version 2 plus hardos (ultra courante):
- "Tas de feignants! Tous des socialos vendus à Martine!!!!! Z'ont pas intérêt à toucher à mon gosse, hein Brandon?"

Bon.

Remercions au passage l'excellent blog de notre ami Jack "Danger école"
Restons calmes.

Le msieurdame en question s'il/elle n'est pas initié(e) aux mystères de notre job n'a pas la moindre idée de la montagne de boulot qu'il faut se farcir à la maison, pendant que lui(elle) est vautré(e) sur son canapé de bon salarié qui a des RTT ou de chômeur, ou de RMiste.
Msieurdame n'a  pas non plus une conscience aigue de ce que signifie tenir une classe 6h par jour, surtout que Brandon X 1 (gros coup de bol) ou X 25 (tu travailles dans les "quartiers" et t'es nouveau) se lâche à mort en faisant coin-coin toute la journée pour faire ch... (véridique), ne fait absolument rien et au pire, te traite de grosse p.....biiiiip!....


Heureusement, Notre Père l'Inspecteur (trice), l'institution bienveillante est là pour nous assommer de paperasses inutiles à remplir indéfiniment nous épauler et nous aider de leur recommandations précieuses.
Les évaluations de CM2 vous ont occupé(e) toute une semaine l'an dernier en plus de votre boulot? Vous étiez sensé(e) toucher une indemnité? Toujours pas? Ça va venir, ne vous inquiétez pas chèr(e) collègue (plus de 8 mois quand même!).
La mère de Walid vous traite de raciste parce que vous lui avez interdit de revenir chercher ses cahiers oubliés après l'école (véridique)? Mais enfin chèr(e) collègue, vous êtes l'emblème de note institution: dialoguez!
En résumé: DEMERDEZ-VOUS, vous avez tout mon soutien.

Bien entendu, interdiction absolue de balancer une mandale à Brandon, ni de le traiter de "petit con", ni même de l'isoler dans le couloir pour respirer un peu entre deux "coin-coin".
Il convient en revanche de lui proposer un plan de remédiation adapté à ses capacités et d'élaborer en partenariat avec la famille Brandon un principe de sanctions constructives.
Saint Jean Baptiste de la Salle, ora pro nobis!
Après si vous êtes prof musulman chiite, sunnite, sikh ou chrétien orthodoxe ou communiste, je ne sais pas à quel saint ou équivalent vous recommander, à part bien sûr notre Très Sainte Mère l'Education Nationale elle-même. Bon courage coco. Tu as toute ma sympathie.

Dans ces conditions, vous allez me dire, pourquoi n'ai-je pas donné ma démission dès le début?
.....????? Alors? Pas de réponse?
Ouiii, toi là-bas:
Pour les vacances? Aheuh, ouinon. Enfin bon, pas seulement.
Pour l'argent? Ah oui bien sûr hinhin.... Foutez-le moi à la porte discretos celui-là, il s'est trompé de blog.
.......??????? On sèche ???? Héhéhéhé!

Et bien je vais vous dire, moi, pourquoi je  ne me suis pas encore enfuie comme une perdue.


                                                          POUR ÇA!!!!!!!!



Enveloppe mystérieuse

Mot doux de début d'année. Trop mignon.

Déco de mot doux


Ça, ça sauve tout.


Finalement, dans ce boulot de fou, heureusement qu'on a les gosses, 
même Brandon.

mardi 13 septembre 2011

Un peu de douceur

La période est particulièrement brutale.
Primo, je me prends un PV sur la A 86 à 96km/h dans un coin limité à 90. On a droit à une tolérance de 5km/h, faites le calcul. Donc me voilà avec 45 euros à casquer et le retrait de je ne sais combien de points pour le foutu km/ h de trop...
A côté de ça, des dingos foncent sur les feux rouges la bave aux lèvres partout.
Et ça tombe sur moi qui conduit plutôt calmement.
Pas juste.

Deuzio, j'irai pas jusqu'à faire des tartines de ma folle vie. Mais faut avouer qu'en ce moment, elle ressemble à un vase Bling au moment précis de sa rencontre avec un projectile contondant lancé à vive allure.
C'est très rigolo. Rien n'est prévisible.
Pas de détail, il faut pudeur garder, mais franchement....
Pas juste non plus!

Tertio, à la boulangerie, tout à l'heure, une pétasse m'est passé devant d'un air insolent. J'ai eu très envie de lui en retourner une. Perdue dans mes fantasmes de violence, elle a eu le temps de se commander sa saleté de cargaison de bonbons sans que je trouve LA remarque qui claque bien.
Agaçant.

Alors ce soir, j'ai décidé de m'évader vers un peu de douceur. Mon jardin au printemps, ses odeurs, son ambiance...bientôt l'automne. Tant pis. Je nous offre ces images....
Après ça, on aime tout le monde et les pétasses dépasseuses, on a envie de les embrasser goulûment.

mercredi 7 septembre 2011

Le rentrée m'a tuer

C'est toute la honte au front que j'avoue que je n'ai le temps de RIEN!

La rentrée est une période maudite.


Une concentration d'horribles urgences accumulées.
Impossible de dégainer le magique" j'le ferai plus tard". Ça marche pas.
Pensez donc...Je savais même pas quelle classe j'aurais, à cause des incertitudes particulièrement poivrées dont cette rentrée-là était assaisonnée.

Qui dit classe incertaine dit SURPRISE: en clair, de quels mômes vais-je donc hériter? Tous les cas de figure sont possibles: du pré-délinquant qui deale à 10 ans, au tout gentil bien coiffé qui dit "bonjour maîtresse"le matin, en passant par le caractériel vicelard qui pousse les copains dans l'escalier ou se bat en visant les yeux.
 SURPRISE dit aussi COMMANDES PAS FAITES, donc pas de cahiers, pas de fournitures, en dehors des misérables restes de l'année passée. Quoiqu'il arrive, faut bien occuper les élèves. Une classe surprise à la rentrée, c'est une aventure.

Avec tout, ça, c'est la période bénie de la réunionnite aigue et obligatoire. Là au moins, on a la satisfaction de se dire que ça sert à quelque chose. Les deux jours de pré rentrée, au lieu de glandouiller, on les passe à bosser pour de bon: organiser tout en catastrophe, découvrir fébrilement QUI est dans sa classe, charroyer à mains nues des cartons pleins de bouquins, des tables, des chaises, des frigos (véridique)....
Tout ça pour que, le jour venu, les chers petits puissent être accueillis par un adulte souriant et détendu  et pas un zombie épuisé. Les parents sont là, faut pas déconner!
Bon. Mais c'est pas tout.

En plus, de retour au foyer, pas question de s'affaler dans le canapé avec une bonne bière.
FAUT BOSSER! TOUT EST À PRÉPARER! 


L'horreur. Le pire, c'est de devoir se farcir pour la énième fois les 10 commandements de la Maison Sacrée, les programmes officiels. Un bonheur que je ne résiste pas à faire partager à mes nombreux fans. Vous allez voir vous allez aimer. Surtout si parmi vous se trouvent des insomniaques. Allez-y, essayez à 23h passées, vous m'en direz des nouvelles.
C'est OBLIGÉ. Sinon, vos programmations sont à foutre au feu au cas où un inspecteur aurait la mauvais idée de mettre son nez partout. Ils mettent toujours leur nez partout, c'est leur job. Certains parents aussi  d'ailleurs, mais c'est une autre histoire.

C'est toujours pas tout.

Si comme moi, vous êtes parents aussi, alors, c'est parti pour les courses de rentrée, les inscriptions aux activités diverses et variées, les bvjdfghjekhfqejr (grossiertés) bouquins à couvrir. QUE LE SALIGAUD QUI A INVENTÉ LES LIVRES SCOLAIRES À RABATS SOIT PENDU HAUT ET COURT!
La paperasse à remplir sans se gourrer, sinon votre progéniture vous écrase de sa morgue en vous faisant tout recommencer, tête basse.

Moi, j'ai eu de la chance. Aujourd'hui, pour m'achever, j'ai eu droit à la visite chez le docteur, le linge à plier et la bouffe à touiller. J'ai même balayé la cuisine. Et encore, je dis pas tout.

Et maintenant mes petits chéris, en attendant quelque chose d'un peu plus intello, je vais aller enfin m'effondrer lourdement dans la moiteur confortable de mon petit lit douillet. Une dure journée m'attend demain et mes programmations toujours pas faites.

Merci Cabu qu'a tout compris.
L'heure viendra peut-être où je ressemblerai à ce monstre assexué.

samedi 3 septembre 2011

Les autoroutes sous les poireaux

En cette veille de rentrée, je me repasse les Deschiens.

 Ces types à l'air paumé me ravissent. Je ne sais pas où ils sont allés pêcher cet air inimitable de ptis gars de la France profonde, mais quand je les vois, j'ai l'impression d'avoir parcouru 300 bornes d'un coup et d'entendre les grillons sous la voie lactée. Sans oublier l'odeur de foin coupé et les relents de gazoil du tracteur du voisin qui fuit. (le gazoil, pas le voisin).

Mon pauvre père n'a jamais réussi à entrer dans le monde virtuel. Jamais. Et dans le fond, il a peut-être bien fait.

Parce qu'après tout, qu'est-ce qui est le plus important? Passer son temps sur un écran à causer avec des gens qui n'existent pas vraiment? Lire des articles doctes et parfois bien torchés, qui, s'ils sont honnêtes,  vous expliquent comment on se fait tous écrabouiller par un système diaboliquement huilé? S'ils ne le sont pas, vous bourrent le crâne d'un tas de sornettes sucrées-salées?
Et quand la lassitude vient, alors, au lieu d'aller écouter les vrais, tiens, on va se se mettre un coup de musique sur écran! C'est bien agréable, mais rien ne vaut un bon vieux concert en live. Ou en sortir le violon avec les copains guitareux ou vielleux ou peu importe quoi.
S'avachir à se projeter dans des athlètes altiers ou des séducteurs irrésistibles? Trop fastoche. Parce que sinon, faut aller suer et souffler ou prendre le risque de s'en retourner une, alors tant pis. Risque zéro et zéro vibrations. Zéro virgule une, allez, j'y mets du mien. Admirez l'effort.

Je ne sais pas ce qui est le plus important. Mais ce dont je suis sûre, c'est que le réel n'est pas si mal et que ceux qui ne comprennent rien à internet, comme le père Morel, i z'ont pete ben pas tta ait tort.