Sauf qu'il est président de la République et qu'il a sur les bras le sauvetage du pays et moi pas.
Le voilà donc qui se réveille pour annoncer, sonnez hautbois résonnez trompettes, qu'à lui on ne la fait pas, et qu'il va nous remonter le niveau de l'école primaire on va voir comme, non mais sans blague.
Depuis le temps que les principaux intéressés, j'ai nommé les parents et les enseignants pas trop vendus, hurlent à la catastrophe....mais nos bons dirigeants, droite et gauche confondues, préféraient se gargariser de ce que les chercheurs en sciences de l'éducation leur rabâchaient: c'est nous qu'on est les champions de la pédagogie, le niveau monte et vas-y que je t'endors.
Voilà comment nous nous sommes embourbés depuis trente ans et plus.
Là-dessus arrive Sarko qui supprime des postes à tour de bras, fusille les réseaux d'aide, plante la formation et oblige les futurs profs à se farcir 5 ans d'études.
Si bien que même notre gros Hollande s'est rendu compte qu'il était temps de faire quelque-chose. Probable qu'en toile de fond, il caresse l'idée crapuleuse de rallier ses troupes en perdition: les enseignants ont encore l'étiquette de gauchards convaincus. Mais là comme ailleurs, je crains que notre président n'ait un temps de retard. A force de
Donc, que nous propose Monsieur le président, pour redorer le blason bien flétri de l'école primaire?
- Alléger la journée de classe.
Bien! Bonne idée! Six heures, c'est trop, surtout pour les mouflets de 6 ans.
Des années qu'on le dit. Rien ne se passe. Pourquoi? Parce que l'école sert aussi de garderie gratuite pour les parents qui bossent. En Allemagne, où les gosses sont libres l'après-midi, les parents (les mères, surtout) ont le choix entre deux solutions: ne pas travailler ou ne pas faire d'enfants.
Le taux de natalité allemand est le plus bas d'Europe.
Dont acte.
Alors Monsieur Hollande reprend une idée déjà exploitée: organiser des animations sportives ou artistiques après l'école. Sus à la discrimination!
Très bonne idée!
Mais avec qui? Des employés municipaux? Dans ce cas, les communes gardent la main et je doute que toutes puissent mettre les mêmes moyens en oeuvre. Et le principe d'égalité?
Avec des agents d'état spécialisés?
J'en doute.
Donc, c'est foireux et pas nouveau.
- Adjoindre un enseignant à l'enseignant en titre, pour venir en aide aux élèves en difficultés.
Joli! De toute évidence, les conseillers de Monsieur Hollande ont cédé aux chant des sirènes finlandaises (qui sont blondes, pulpeuses et pourvoient grassement leurs écoles en maîtres au teint rose).
Mais crénom d'un chien! Qu'on commence par embaucher de simples remplaçants, ou à rétablir les réseaux d'aide avant d'en arriver à cette mesure de luxe! Le gars est en train de dire à un pauvre qu'il doit s'acheter du caviar pour ne pas crever de faim, c'est insensé!
- Scolariser les enfants de 2 ans, surtout dans les quartiers "sensibles". Il paraît qu'ensuite, l'échec scolaire est moindre.
Fort bien.
Cette mesure vite avortée, faute de sous, a été timidement mise en oeuvre voilà environ 20 ans. On a laissé tomber. Pourquoi? C'était cher et inopérant: les bébés de 2 ans sont vraiment tout petits et les structures n'étaient pas adaptées pour les accueillir. On les parquait en les laissant aux mains d'enseignants mal formés.
De plus, l'inscription en maternelle n'étant pas obligatoire, les familles restent libres d'optempérer ou pas. Or, dans les "quartiers", beaucoup de mères ne travaillent pas...
Alors après, si on considère qu'il est mieux de soustraire l'enfant à sa famille pour en faire un bon élève, je propose à Monsieur Hollande d'aller plus loin encore et de créer des classes pour nourrissons de 6 mois. On accueille bien les psychotiques, alors moi je dis: pourquoi pas?
Lebensborn |
- Rétablir une demi-journée d'école.
Clairement, ça enquiquine tout le monde.
On a supprimé les samedis matin sans rien changer aux programmes et l'école a continué à tourner. Les familles étaient bien contentes de profiter de leur samedi avec leurs enfants, surtout les parents divorcés qui aujourd'hui, sont légions. Pour parler vrai, les enseignants guettés par l'épuisement dès la deuxième semaine de septembre étaient ravis aussi.
Alors on envisage les mercredis matins, dans le cadre du mieux-être de l'enfant. Quelle idiotie! Les mômes vont arriver épuisés le vendredi sans cette coupure. Et comment vont faire ceux qui ont une vie après l'école? Musique? Sport? Ceux-là n''ont qu'à suivre ce qui sera proposé à tous, dans le cadre des ateliers au rabais de l'après-midi. Salauds de bourges!
Là encore, on nous dit que c'est mieux si les gosses défavorisés sont moins chez eux et plus à l'école.
Qu'est-ce que c'est que cette idéologie nauséabonde?
La pension pour tous, alors?
Et vive l'école!
- Quant à l'interdiction des devoirs écrits, elle remonte à 1958. Ça date.
Hollande ne fait que ressasser de veilles lunes en voulant nous faire croire que c'est du neuf.
Il se fout de nous et se fourre le doigt dans l'oeil.
Je suis maîtresse d'école depuis bientôt vingt ans et j'ai le plaisir de travailler dans une école qui est "une référence" et pour les parents, et pour le collège du secteur, et pour les inspecteurs qui ne nous emmerdent pas trop. Pourquoi? Parce qu'on travaille à l'ancienne. On triche avec les programmes pour faire vraiment du français, on oblige les gamins à apprendre leurs leçons, on ne perd pas notre temps à allonger les heures de sport ou d'arts plastiques, on enseigne l'histoire et on lit et écrit.
Nous sommes de vieux réacs insoumis.
Alors, Monsieur Hollande, un conseil:
L'école ira bien mieux si on arrête de se prendre le choux avec toutes ces salades.
Qu'on rétablisse l'autorité des profs, qu'on arrête de les traiter comme des incapables, qu'on les paye correctement, qu'on cesse de transformer les concours en passoires.
Qu'on cesse de faire croire aux enfants qu'il est possible d'apprendre en rigolant. Pas de succès sans un minimum de contrainte et d'effort.
Qu'on allège les programmes pour revenir à l'essentiel.
Une fois recrutés (un niveau licence est bien suffisant), qu'on forme vraiment les profs. Seuls les gens de terrain peuvent le faire. Pas ces universitaires pédagogistes doctrinaires qui sévissent dans les IUFM.
Qu'on laisse les parents à leur juste place. A chacun son rôle.
Que les enfants caractériels ou malades mentaux soient soignés dans des structures adaptées.
C'est peu de choses, mais c'est l'essentiel.
j'ai bien rigolé en entendant leurs " nouveautés" mes gosses étaient à l'école dans les années 70/80, on entendait déjà les mêmes choses! seules les bonnes vieilles méthodes marchent, jen ai l'exemple avec mes petits enfants qui sont dans de vraies écoles et pas des foutoirs, qui travaillent le soir avec leurs parents, et qui ont des activités culturels et sportives organisées par la famille , les fossé se creuse de plus en plus entre les parents qui éduquent, toi, tu es une instit à l'ancienne et tes petits élèves ont une grande chance !
RépondreSupprimerHein? Toi aussi tu as déjà entendu tout ça?
SupprimerIl se fout de nous, le père Culbuto.
Evidemment qu'il n'y a pas 36 manières de faire réussir les gosses et qu'on arrête avec les parents pas francophones soit-disant pas capables d'aider leurs mômes à apprendre. S'ils s'intéressent à ce qui se passe à l'école, s'ils ne donnent pas tous les droits à leur progéniture, elle apprend presque aussi bien. Presque? Oui, car en français, c'est vrai qu'ils doivent travailler plus. Aux maîtres de les y aider. Comment? En adaptant le boulot et en éjectant des classes les fauteurs de troubles qui empêchent tout le monde de travailler. C'est la priorité des priorités. Et on n'en prend pas le chemin.
De la chance? Je ne sais pas. En ce début d'année, les nouveaux me maudissent, parce que je les fais beaucoup travailler :)
Alors là, tout juste... mon grand-père était yougo, il parlait 8 langues, mais pas (encore) le français, ma grand-mère était piémontaise, elle parlait piémontais (une langue d'oc) et italien (1ère au certif italien de son canton) mais pas le français... et tous les deux aidaient leurs enfants à faire leur devoir, c'est même comme ça qu'ils ont su lire et écrire le français...mieux que les indigènes.
SupprimerAujourd'hui, c'est pareil... mes enfants ont des copains tchétchènes et chinois, que les parents font travailler à la maison et qui réussissent scolairement très bien. Alors le vraie problème n'est pas d'avoir des parents non francophones, mais d'avoir des parents sans culture ni éducation, surtout dans leur langue.
errata:...leurs devoirs; et le vrai problème...
Supprimer@lo: ma chère lo, que Culbuto se foute de vous les maîtres, passe encore ( :) ) mais qu'ils se foute de la gueule des adultes de demain, je digère mal !
RépondreSupprimersinon, je vois qu on est globalement sur la meme longueur d onde et dans le meme timing
En effet Corto, nous nous relayons!
SupprimerComment? Quoi? Tu admets qu'il se foute des enseignants? Je m'en vais te dénoncer, tu vas voir ça! :))
Bises
Je sens qu'avec Hollande, on va avoir une recrudescence d'ALD (affections longue durée). Ca va encore plomber le trou de la sécurité sociale. Nous sommes encore partis pour battre le record de consommation annuelle d'anti-dépresseurs par habitants.
RépondreSupprimerDroguons-nous en choeur, droguons-nous gaiement!
SupprimerJ'ai quand même mis une mignonne marmotte, pour nous remonter le moral :)
SupprimerCa, c'est vrai ! On a envie de lui caresser le bidon, tellement elle a l'air grasse ! Mais ça doit mordre, ces bestioles-là.
SupprimerÇa s'apprivoise aussi. C'est donc papouillable :)
Supprimeroh, punaise, si c'est papouillable, c'est donc le paradis sur terre !
SupprimerSi vous en avez deux en taille 41, je suis preneur, l'hiver arrive.
SupprimerEuh...La marmotte est protégée, mais la laine (la vraie) est tout aussi efficace.
SupprimerAh mais non lecanasson! La laine est inerte, tandis que la marmotte douillette et palpitante irradie une douce chaleur. Koltchak, exige l'excellence pour ses petons délicats.
SupprimerEncore que là, si je peux me permettre Koltchak, vous allez tout de même un peu loin :)
le responsable un de mes ancêtres...
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/H9FdOnp0EM4
Bzzz...
Point du tout! C'est une infâme calomnie! Les Romains l'avaient inventée bien avant lui. A moins qu'ils ne soient aussi tes ancêtres. Dans ce cas....
SupprimerBzzzzza, bzzzza, bzzzza, bzzzzae, bzzzzae, bzzzza.
Bzzzzzzza, Bzzzzzzza, bzzzzzzaM...
SupprimerMoi, je ne dis plus rien sur l'Ecole. Je persiste à croire que c'est un coup monté pour produire du teubé.
Du quoi?
Supprimerdu crétin...
SupprimerMais si tu dis que le franc-maçon noyaute l'Inspection d'académie, alors tout devient lumineux.
Tout à fait d'accord avec vous.
RépondreSupprimerA propos, vous avez pu acheter le manuel de morale pour conduire votre "expérience" ?
Pas encore Koltchak, mais je garde la référence pour m'y plonger un de ces jours.
SupprimerBonjour Io Froufrou, te voilà revenue et en force :)
RépondreSupprimerBeaucoup de sagesse dans ce que tu dis, en fait c'est toujours la même chose, on ne consulte pas les personnes qui sont sur le terrain.
En Belgique, c'est "le Rénové" qui a fait des dégâts. Ils ont fait croire aux enfants, que sans étudier ils allaient réussir. Heureusement le corps enseignant et les parents ont réagit.
Io, je vote pour que tu sois Ministre de l'Education :))) Bisous !!!
Tu es mieux placée que quiconque pour donner ton avis et tout ça me paraît frappé au coin du bon sens ... tu parles beaucoup de Hollande, j'aurais aimé que tu me donnes ton avis sur Vincent Peillon, il a été enseignant, lui, il connaît la maison non ? ...
RépondreSupprimerDéjà, on n'a pas rogné le budget de l' EN, par ces temps de pénurie j'y voyais un signal (fort?)
Je dois être très naïve ...
Peillon a été quelques années prof de philo, puis formateur en école normale de primaire sans y avoir jamais enseigné. Il n'a donc pas grande idée de ce qui s'y passe. Il appartient à cette classe de gens bien au chaud qui dispensent leurs lumières à ceux promis aux réalités du terrain. Il est bien connu que ceux qui proclament la bonne parole dans ce milieu (inspecteurs, proviseurs, peut-être même recteurs), tiennent un tout autre discours en privé. Sauf s'ils sont tellement déconnectés qu'alors, ils planent dangereusement en orbite loin, très loin. Et malheureusement, on les écoute.
SupprimerDonc Peillon n'est sans doute pas plus mauvais qu'un autre, mais il est trop formaté pour changer grand chose à l'affaire.
Quant à ne pas rogner le budget de l'EN, c'est normal: le système est à bout de sang. Ils ne peuvent plus le faire sans supprimer les postes de ceux qui sont planqués et pas faciles à chatouiller: les syndicalistes, les détachés tous azimuts, les conseillers pédagogiques pas toujours très utiles, les copains (beaucoup de Francs mac dans le corps des inspecteurs)... et que faire des bataillons de pauvres gens devenus incapables de continuer ce foutu métier sans y laisser leur peau, qu'on est incapable de recycler et qui encombre les bureaux?
C'était beaucoup plus simple de réduire scandaleusement les effectifs de ceux qui sont au contact des mômes. Malgré leur manie de faire grève pour un oui ou pour un non, on sait bien qu'ils ne se révolteront pas, tant l'administration les infantilise. Ils n'ont aucun pouvoir, ni le moindre moyen de pression. leurs grèvounettes agacent, mais elles n'ont pas ce pouvoir de gabegie que tout le monde envie aux cheminots.
Mais c'est digne de Sainte-Anne : former des gens à un métier qu'on n'a jamais excercé !
SupprimerCa me rappelle cette puéricultrice de 20 ans à peine qui a repris d'un ton hautain et sec une dame des DOM-TOM, mère de cinq enfants et qui gardait au sein sa fille plus longtemps que le "quart d'heure licite", laquelle lui répondit dans un éclat de rire tonitruant :"Ma fille, quand vous en aurez élevé cinq comme moi, vous pourrez revenir me donner des conseils". Je me souviens qu'elle en pleurait de rire en racontant la scène aux femmes de la famille. On n'a pas vu revenir la gamine vexée.
Eh oui. C'est la grande spécialité maison et voilà pourquoi je lorgne d'un oeil méfiant vers la formation qui revient à l'honneur. Quelle formation?
SupprimerSinon, j'aurais bien aimé assister à la remise en place énergique de la pimbêche par la matrone antillaise. D'où ça sort, cette histoire de 1/4 d'heure?
@Nadezda, moi ministre de l'éducation nationale? Kirie Eleison! Je crois que je n'y survivrais pas :)
Le "Rénové"? Peux-tu m'en dire un peu plus?
Effectivement un ramassis de vieilles lunes qui, déjà appliquées dans certains endroits, sont à l'origine de la déchéence cuturelle et morale des élèves, lesquels ne sont pourtant pas si bêtes quand on les prend individuellement.
RépondreSupprimerAmusant de confier la réforme du système scolaire à ceux qui justement ont contribué à sa démolition. Un peu comme confier au pyromane le soin d'éteindre l'incendie qu'il a causé.
Les bons interlocuteurs existent, les personnes lucides aussi, mais ces dernièrs sont systématiquement écartés de tout travail, de toute discussion.
Ceien compris que quelque chose n'allait pas, mais se contentent de dire qu'il faut dencore d,avantage de leur poison pour résoudre cette crise.
En effet, Tchetnik, le serpent n'a pas fini de se mordre la queue.
Supprimerj'ai un: Acilius--1Er AVIOLA du coté de maman.
RépondreSupprimerCela compte-t-il?
Aaah mais alors ça change tout!!!
SupprimerExcellent article !
RépondreSupprimerLes "bons" élèves s'en sortiront toujours, quels que soient les programmes et les enseignants, les "mauvais" couleront toujours, l'école devrait donc concentrer ses efforts sur les "moyens".
Ceux-là ne peuvent en effet apprendre à maîtriser le français et le calcul qu'en pratiquant, en travaillant et en s'exerçant. Ils ont aussi besoin de l'aide de l'enseignant.
Les "moyens" qui n'ont pas la chance de t'avoir comme maîtresse ne peuvent alors réussir qu'en ayant des parents disponibles.
Bref, il ne faut pas travailler, quoi...
SupprimerMerci Juntos.
SupprimerJe suis d'accord avec ton analyse.
Seulement maintenant, il est de bon ton de se concentrer sur les cas les plus désespérés: l'école vole au secours des mauvais, sans disposer d'un fifrelin pour ça, quitte à sacrifier tout le reste. Même les bons.
Et c'est ainsi que les moyens deviennent médiocres, voire mauvais aussi.
Mais je te rassure: des maîtres et des maîtresses qui ne marchent pas avec ça, il y en a. Ça résiste tant bien que mal.
Le problème ensuite, c'est le collège...
Pour ce qui est de l'Allemagne, la situation est assez ubuesque. Pour les femmes qui ont des enfants, rien de spécial n'est prévu sauf quelques heures par semaine d'un jardin d'enfants jusqu'à six ans où les enfants ont bien du mal à changer de régime. Les nourrices sont rares et les crèches n'existent pratiquement pas.
RépondreSupprimerIl est très mal vu d'abandonner ses enfants à des mains ancillaires. On les appelle des Rabenmutter. Des mères-corbeaux. Donc, les femmes qui ont fait des études et ont acquis une indépendance financière ont vite fait le choix de ne pas faire d'enfant, puisqu'il faut attendre jusqu'au six ans du dernier enfant pour retourner au travail, si tant est qu'elles retrouvent une place. Et encore une place à mi-temps, assez mal vue, car il faut récupérer les enfants à 13h30, fin des cours et leur trouver des activités (payantes bien sûr) tous les jours. En ces temps de chômage et de précarité, peu d'enfants font du sport ou de la musique après l'école, car c'est payant contrairement au mythe français qui voudrait que l'Ecole allemande occupe ses chérubins après la classe pour zéro kopeck. En Allemagne, il n'y a pas de cantine. Résultat. Les enfants habitant loin de l'école, mangent McDo ou pas du tout, traînent dans les centre-villes à partir de 14 h 00, picolent et fument en s'emmerdant grave jusqu'à ce que les services de transport reprennent du service pour rentrer chez eux !
Bien sûr ! Ceux qui ramènent toujours le modèle allemand, ne doivent pas être au courant de ces "légers" décalages !
SupprimerLes Allemandes ont été longtemps élevées au régime des
Trois K : Kinder- Küche-Kirche, Enfant-cuisine-Eglise.
Plus émancipées, les jeunes femmes font moins d'enfants, faute de pouvoir les confier et faire carrière.
Comme ils ne sont pas au courant de bien des choses...le modèle allemand est loin d'être un modèle en soi, le niveau étant assez lamentable pour les enfants qui n'ont pas la chance de suivre des études dans les länder riches, comme la Bavière ou Berlin. Pas de cantine, peu d'infrastructure sportive ou d'encadrement adulte et peu de transports. Bref, les mômes traînent l'après-midi et expérimentent tout et n'importe quoi par ennui. Il y a quand même 5 millions d'enfants vivant sous le seuil de la pauvreté. Tout ne va pas pour le mieux dans le Reich de la Mère Merkel.
SupprimerDonc, les Allemandes n'ont aucune envie de s'emmerder avec des mômes dont elles devront assumer seules tous les inconvénients.
Merci pour cette mise au point magistrale, lecanasson. Les pendules sont remises à l'heure.
SupprimerN'y aurait-il pas un connaisseur en système scolaire finlandais pour en faire autant? Il semble en effet que tout ne soit pas aussi parfait que ça, là-haut. Seulement, on ne nous rebat les esgourdes que de ce qui semble le plus paradisiaque.
Surtout que la Finlande, en France, personne ne sait trop où ça se trouve exactement, ne connaît pas la langue impossible, non indo-européenne, avec 13 cas de déclinaison qui ne sont pas forcément des ajouts, mais des transformations de syllabes, donc, on peut bien nous raconter ce qu'on veut sur l'école finlandais, nous n'irons pas vérifier dans le baveux local si ça grince ou pas au royaume des Rennes.
SupprimerEn bref, les organismes de cours particuliers ont encore de beaux jours devant eux et bien du pain sur la planche.
RépondreSupprimerTrès juste !!!
SupprimerJe suis toujours à la recherche d'une bonne âme pour donner des cours de français à des sans papiers.
Sauf que les Cours particuliers ne sontpas gratuits...
SupprimerBonne recherche Nadezda! As-tu frappé à la porte des écoles, qu'on te recommande des retraités?
SupprimerEh non, Tchetnik. Le phénomène devient quasi habituel et tout le monde semble trouver ça normal. Justement hier, la maman d'une de mes nouvelles élèves, arrivée à la rentrée d'une école de "quartier", m'a demandé si je pouvais aider sa fille, moyennant finances... C'est horriblement gênant.
Je m'en suis sortie en accordant 15 jours à la petite pour se mettre au travail et amorcer des progrès. Je prie pour que ça suffise et ne surtout pas avoir à en rediscuter avec cette mère.
En effet, ce genre de demande devient fréquent.
SupprimerCe qui est un desaveu des méthodes de l'Éducation(sic) Nationale (reSic) quelquepart.
Autrefois, les cours particuliers restaient l'appanage de classes aisées. Desormais, de plus en plus de familles de classes moyennes les sollicitent.
http://youtu.be/wQ3iXf7F19Q
RépondreSupprimerC'était l'bon temps!
Tudjuuuuuu! Ben vrai ça, père Bourdon! :)
RépondreSupprimersaisissant ton accent rustique...
RépondreSupprimerBzzz...