dimanche 11 mars 2012

Tout ça pour un petit noir

Je reviens du blog de Minijupe. Du coup, ça m'a inspirée.

Brusquement, j'ai eu envie d'un bon petit café. Mais comme il est exactement 22h24, je vais m'abstenir. Déjà que j'ai du sommeil à rattraper, pas le moment...

Alors à la place, je vais me shooter aux images qui filent du plomb dans l'aile au mythe. Qui veut sniffer?

Au début, un bête arbuste même pas capable de faire des fruits mûrs en même temps.



C'est d'ailleurs pour ça que neuf fois sur dix, la lavasse qu'on nous sert est imbuvable: c'est ramassé à la machine en vrac. Emballé c'est pesé. Encore une veine si le tas de baies n'est pas laissé à pourrir dans un coin. Voilà pourquoi on torréfie jusqu'au stade charbon ensuite.
Ça masque l'arrière-goût suspect.

Plus tard, les commerciaux entrent en action pour nous feuler du mystère, de l'arôme moelleux ou du corps racé. Pour un peu, on aurait envie de galipettes.
Z'ont parfois de l'humour...



Parfois moins...


Tout ça pour nous faire ingurgiter un breuvage douteux qui excite énerve.

Pour finir, heureusement qu'il y a des petits jeunes à qui on ne la fait pas. Merci Minijupe!


Et aussi des compositeurs visionnaires!


Bon, allez, c'était pour rire.
Juste pour me faire passer mon envie de café et vous en faire profiter.

11 commentaires:

  1. OH? ben moi, le café, c'est matin, 1OH, midi, 4h et le soir, dès fois un en plus pour le plaisir ! mais c'est d'georges......

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  2. Et ça ne t'énerve pas tout ce café? Ah oui, mais y'a d'Georges, héhé!
    Si j'ai le malheur d'en avaler le soir, ma nuit est fichue. L'après-midi, c'est pile ou face. Il m'arrive de regretter d'avoir pris le risque.
    Mais c'est vrai que c'est bon...Ce que je raconte dans ce billet, c'est juste pour faire l'andouille :)

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    1. The castle smells pancakes. I repeat: the castle smells pancakes. Over
      :-)

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    2. Attends ! Il faut resortir le poste à galène et ce vieux Ludwig...zy-va, répète !

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  3. C'est quoi un poste à galène???

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  4. Le vieux poste que Grand-papa allumait en catimini dans le grenier pour entendre "ici Londres, les Français parlent aux Francais, poumpoumpoumpoum...tu connais le fameux vers de Verlaine : le sanglot long des violons berce mon coeur d'une langueur monotone...je répète...le sanglot long...c'était le signal du débarquement pour les FFI suivi des premières notes de la 5e de ce bon Ludwig.

    Faut que tu regardes le mur de l'Atlantique : Il y a un Aristocrate prussien, un von Truc, qui pris d'une mélancolie poétique de son temps d'étudiant à Paris à la Sorbonne se met à réciter le poème de Verlaine pendant que un maréchal allemand au bout du fil à Berlin lui hurle dessus : On s'en fout de Ferlaine, on fous a enfoyé en France pour faire la Kerre pas te la Poésie !"

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  5. C'est le poste que Grand-papa allumait en catimini dans son grenier pendant la guerre : "ici Radio Londres, les Français parlent aux Français, poumpoumpoumpoum...le sanglot long des violons berce mon coeur d'une langueur monotone...je répète, le sanglot...et hop un coup de la 5e du père Ludwig.

    Tu devrais te regarder encore une fois Le Mur de l'Atlantique : il y a un aristo prussien qui à l'annonce du vers, pris d'une nostalgie estudiantine de ses études à la Sorbonne, se met à réciter tout le poème alors qu'il est au téléphone avec Berlin et au bout de fil le Maréchal lui hurle : On s'en fout de Ferlaine ! Fous êtes en Normandie pour faire la Kerre, pas pour réciter des fers".

    Bref, le poste à galène est devenu une relique. poumpoumpoumpoum !

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  6. Je crois bien qu'il y en avait un comme ça chez ma grand-mère! Le machin avait la taille d'un petit placard tout luisant.
    Le mur de l'Atlantique? Si je l'ai vu, c'était il y a longtemps, parce que je n'en ai aucun souvenir. Fa falloir que che remétie à tsa drès vite!

    Poumpoum!

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