Il bave?
Il ronfle?
Mesdames, ne faites plus les difficile. Les temps sont durs et l'air n'est plus à la rêverie romantique.
Un sénateur gagne 11 000 euros par mois et touche une retraite de 1800 euros pour 6 ans de cotisations, même s'il ne met JAMAIS les pieds au Sénat. Vous pouvez disposer de son corps 24h sur 24, grands coquines!
A vous les voyages!
Un sénateur ne paye ni la RATP (là d'accord, on ne va pas très loin), ni la SNCF (c'est déjà mieux), ni Air France (Aaaaah!).
Et puis surtout, ce qu'il y a de bien, c'est que le taux de reversion est de 66%*. Voilà pourquoi s'il bave, ronfle, éructe, c'est encore mieux. Nourrissez-le de mets riches et de liqueurs lourdes et le tour est joué. Si vous manoeuvrez bien, votre amoureux rendra son âme à Dieu dans l'exercice de ses fonctions et là, vous touchez le pactole: sa retraite et son traitement de sénateur. Comme par ailleurs, chéri était payé ailleurs, voyez le tableau. Hein? Ça mérite reflexion!
Et les impôts dans tout ça?
Ne vous inquiétez pas. Le fisc est magnanime avec les sénateurs: seule la moitié de leur misérable traitement est fiscalisable. De toute façon, la cour des comptes ne met jamais son nez dans les affaires des sénateur, au nom de la séparation entre exécutif et législatif. D'ailleurs, ils ont leurs propres trésoriers. Inutile d'en rajouter. Vous savez ce que c'est, ça fait des frais inutiles...
A défaut, si le sénateur résiste à votre charme, vous pouvez toujours vous rabattre sur le personnel au service des sénateurs: 32h de boulot par semaine, prime de nuit systématique même pour les jardiniers, 2300 euros au minimum (20 000 au maximum), presque 4 mois de vacances...c'est bien aussi.
Là en plus, c'est peut-être possible de dégotter un beau gosse.
A vous de voir.
* 54% dans le privé, après 42 ans de cotisation.
heu dis moi, t en aurai pas un pour moi sous le coude ?
RépondreSupprimerjuste un bémol sauf erreur de ma part pour la pension de reversion, les sénateurs touchent 66% comme l ensemble des fonctionnaires car basé sur une moyenne des salires de la vie professionnelle alors que les autres ont 54% car la base est les 6 meilleurs mois ( un truc ds le genre )
42 ans, Lo, 42 ans, si on n'est pas crevé d'un scud israëlien, une bombinette perse ou un drachme grec farci de ciguë.
RépondreSupprimer"Les Dieux nous encensent le matin et nous maudissent l'après-midi" a dit Hector, le dresseur de chevaux. Son nom résonne dans l'éternité depuis 5 000 mille. Nos noms n'apparaîtront même pas sur le listing des retraités.
Je n'ai peut-être rien compris, mais non, non, pas de sénateur, a mourir d'ennui.
RépondreSupprimerRien de tel qu'un artiste.
p'tain!!! si j'aurai su j'aurai dragué du côté du sénat au lieu des commissaires aux comptes!! trop tard, à mon âge c'est rapé et puis mon comptabilisateur ne m'a pas encore fait veuve et vu comme vont les affaires, je suis pas sûre qu'il y aura une pension de reversion..
RépondreSupprimer@Corto, bon appétit!
RépondreSupprimerSinon, le régime des pensions varie d'un corps de la fonction publique à l'autre. Pour ce qui concerne l'éducation nationale et plus précisément le 1er degré: on touche 75% de son traitement à taux plein après avoir cotisé 41,5 annuités (bientôt 42). Etant donné que désormais, il faut se payer 4 ans d'étude au minimum, c'est pratiquement impossible de prendre sa retraite à taux plein (ce qui n'est pas le cas des sénateurs dont le boulot est autrement moins fatiguant). Il est vrai que la pension est calculée sur le 6 derniers mois de traitement. C'est un avantage.
Quant à la pension de reversion: elle est de 50% de la pension de retraite du conjoint décédé.
J'espère avoir un peu éclairé ta lanterne.
@Anonyme, d'accord, 42 ans. Je rectifie.
@Nadezda, tu as raison. Un sénateur, ça doit pas être folichon.
@Boutfil, tu as entendu Nadezda? Ne regrette rien. De toute façon, moi non plus je ne suis pas allée à la pêche au sénateur et franchement, j'aime mieux être pauvre.
La pension de réversion n'est versée qu'au conjoint ne disposant pas de ressources personnelles...
RépondreSupprimerSorcière, pas dans la fonction publique. Ailleurs, je ne sais pas.
RépondreSupprimerhello,
RépondreSupprimeron fait un dejeuner entre blogueurs le 17 novembre midi sur paris, coté st lazare . si ça te dit tu m envoie email atoilhonneur@voila.fr, je t explique
biz
Ça aurait été avec grand plaisir Corto, merci pour ton invitation. Malheureusement je travaille en banlieue le jeudi à cette heure-là. Zut et rezut! Pourquoi j'ai pas un mari sénateur?
RépondreSupprimerCa me fait penser aux préfets qui ne sont pas préfets
RépondreSupprimerhttp://goo.gl/0PnpP
Vlad, j'aimerais bien en savoir plus sur les préfets pas préfets, mais je n'arrive pas à ouvrir ton lien. Ça se déchiffre comment ces machins-là?
RépondreSupprimerIo : tu sélectionnes toute l'adresse que tu copie-colles dans un navigateur internet
RépondreSupprimerArf... Va voir la réponse du gouvernement qui a de mémoire dit que les préfets fantômes n'étaient pas si ectoplasmiques que ça... Une réponse alambiquée et immatérielle...
RépondreSupprimerC'est bon Vlad. Ça marche sur Internet Explorer...et la lecture de cet article édifiant me donne envie de ressortir la guillotine. Quelle bande de dégueulasses!
RépondreSupprimerJ'ai effacé parce que je viens de voir le nom de l'auteur: Ivan Stefanovic. Décidément, c'est Monsieur Propre, cet homme-là!
Il a de l'humour le gouvernement. Tout à fait dans le ton vampiresque d'un suceur de sang. Pas croyable. Je tombe de mon arbre. ...bruit mou...
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