mercredi 30 novembre 2011
Pédagogie 2011, conseils du ministère
Le ministère vient d'éditer une nouvelle charte sous forme de matériel vidéo, afin d'aider les enseignants intervenant en ZEP à mener efficacement une pédagogie conforme aux instructions officielles adaptée à la vivacité du public scolaire.
Merci Jack!
17 commentaires:
Vos commentaires sont les étoiles scintillantes de ma galaxie. Si toutefois des météorites menaçaient de fracasser ce modeste espace de parole, je me réserve le droit de les renvoyer dans les étendues glacées de la blogosphère. Moi, Io, ne saurait être tenue pour responsable de leur composition ni de leur destin
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPuisque personne ne se bouscule pour commenter cette rubrique ... à problème, je viens à la rescousse...
RépondreSupprimer"On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif"... voilà pour les naïfs qui pensent benoîtement qu'on peut instruire tout le monde pareil.
Ensuite... en France, il existe deux structures formidables = des Lycées autogérés, ou expérimentaux (en jargon administratif): un en RP, l'autre à Nantes. J'ai la chance de connaître des lycéens dans l'un et l'autre de ces établissements. Ils sont enchantés. Ils bossent parce qu'ils le choisissent. Et ils réussissent.
Je pense en particulier au meilleur ami de mon fils, qui vient de se découvrir une passion pour la philo en seconde ! parce que dans son lycée breton, tous les cours sont ouverts à tous ceux que ça intéresse.
Y en a marre des socles communs, des matières infligées et de la planification des carrières dès le CM2.
Les enfants sont des personnes, qui ont DROIT d'avoir des goûts, des préférences et des rejets... Si on prétend les éduquer, il faut partir de leurs centres d'intérêts propres, les guider sur le chemin de la découverte, les encourager dans leurs efforts, et pas les formater en fonction des circonstances du moment. Beaucoup d'enseignants héroïques s'y efforcent , c'est leur devoir et c'est leur droit: LA LIBERTE D'ENSEIGNEMENT EST UN DROIT CONSTITUTIONNEL !
Ces crânes d'oeuf du Ministère doivent être rappelés à l'ordre... parce qu'imposer une pédagogie conforme aux instructions officielles C'EST ANTICONSTITUTIONEL.
PS les deux premiers messages supprimés étaient des erreurs de manip... because ma main handicapée . Désolée pour le spoil.
moi je trouve que c'est une bonne raison, ne pas avoir envie d'y aller, que de fois ça m'est arrivé quand je bossai ...mais bon, j'y vas quand même.....
RépondreSupprimerEn lisant le commentaire de la sorcière, il me revient en mémoire que lorsque je suis allée en Bretagne en octobre, mon petit fils, ( le tombeur du collège St Joseph de Questembert, morbihan) nous a annoncé comme ça , à table qu'il s'était inscrit pour des cours de philo, " parce que dans le fond, ce doit être bien," ces cours sont libres, ouverts à tous et sont dispensés pendant les heures de coupures, de déjeuner enfin pendant les moments libres, aux enfants qui le désirent, sans obligation et c'est cette non obligation qui a fait que monsieur Pierre s'est inscrit ! suffit de les motiver quoi !!
RépondreSupprimerOui, les gosses, à notre époque, sont épuisés...
RépondreSupprimerAvant les petits vénards, en sortant de l'école, avaient des devoirs à rendre propres, des choses à apprendre par coeur (horreur) et puis des corvées à la campagne en été comme en hiver ou aider les parents quotidiennement, père et mère, dans leurs boulots respectifs. Et Après le certif, ils décrochaient la timbale,on les envoyait en apprentissage ou à l'usine, les mômes avaient le choix. Les plus malchanceux récupéraient une bourse pour poursuivre d'affreuses études au collège et certains (ô Enfers !) poussaient le vice jusqu'à passer le bac.
Maintenant, ils rentrent à la maison, décalqués d'avoir eu du cours allégé o % d'efforts adapté à leur capacité de résistance, avant de s'installer devant la téloche ou l'ordinateur, trop contents enfin de faire ce à quoi ils aspirent depuis le matin : glander !
Moins cette génération aura appris à réfléchir, et moins ils réagiront quand on les intubera bien profond (et avec une poignée de sable, s'il vous plaît !)
@Sorcière, c'est vrai qu'il faut faire gaffe à l'effet rouleau compresseur. Malheureusement, les enseignants râlent, mais filent doux. Très rares sont ceux qui se rebiffent. Ils ne voient même pas dans quelle galère on est en train de les embarquer et les mômes avec.
RépondreSupprimerAs-tu vu "le Cercle des poètes disparus"?
@Boutfil, nous sommes bien d'accord. A partir du moment où un enseignement est proposé et pas imposé, il prend tout de suite une autre couleur. Seulement pour intéresser du monde, il faut être bon, c'est ça le problème.
@ Lecanasson, ils ne glandent pas tous. Le monde se partage désormais entre ceux qui ne foutent rien pour tout un tas de raisons et ceux qui s'épuisent réellement. Les mômes d'aujourd'hui fuient l'angoisse en s'étourdissant d'écrans, ou la prennent à bras le corps et l'affrontent, au risque d'y laisser méchamment des plumes.
J'avais discuté avec le principal du collège des filles il y a quelques années, c'était effrayant. Tentatives de suicide, scarification, sexe, alcool, drogue, déviances diverses...effrayant.
Les gosses vont mal.
Oui, je veux bien croire qu'ils angoissent...On leur a promis Panam à moindre effort et ils se retrouvent avec une crise majeure, des futurs conflits mondiaux, avec peu d'espoir de sortie, ni par l'ED, ni par Pôle Emploi, ni par personne d'ailleurs...ils ne s'en sortiront que par leur propre capacité d'adaptabilité et comme ils ne ont jamais été confrontés à l'effort, ni à l'inattendu, ils ne savent pas de quoi ils sont capables, donc ils angoissent devant l'inconnu. Notre société de méga bien-être fonctionnel a fait des gosses insécurisés et assistés dans un monde désenchanté et sans mythe.
RépondreSupprimerCe n'est pas la connaissance et la culture qui angoissent nos mômes, c'est leur absence justement, savoir qu'avant nous, on s'est aussi révolté, émerveillé, glorifié, étonné, questionné, la vie quoi.
Je suis d'accord avec lecanasson (brave bête!). Il faut certainement tenir compte des goûts et des possibilités des gosses, mais je crains qu'il n'y ait pas d'éducation sans contrainte. Il y a des contraintes justes et intelligentes comme il y a des libertés idiotes et néfastes. Les bons, les vrais enseignants savent choisir. Mais moi, je suis un vieux crouton.
RépondreSupprimer@Madame Dubartas, personne ici n'est un vieux croûton voyons! Et quand bien même par extraordinaire, un vieux croûton passerait par là, il aurait droit à la parole tout pareil que les jeunes croûtons.
RépondreSupprimerSinon, ce que vous venez de dire est très montaignesque.
@Madame Dubartas: pas d'éducation sans contrainte ? peut-être mais c'est pas à l'Etat et ses fonctionnaires de les définir...
RépondreSupprimerEn effet, l'éducation est l'affaire des parents , et l'instruction est la raison d'être de l'école...
Alors, si les enseignants rencontrent tant de difficultés, c'est qu'ils ne savent pas se positionner. On leur demande d'accueillir des mômes à l'état sauvage ? pourquoi acceptent-ils ? c'est pas leur mission, pas plus que les familles qui éduquent leurs enfants n'ont à tolérer que ceux-ci soient mêlés à d'autres qui ne reçoivent aucune éducation chez eux... Faut avoir les idées claires, et ne pas céder au sentimentalisme... qui d'ailleurs n'en n'est pas, c'est plutôt une idéologie minable et hypocrite.
La société ne fonctionne que si les règles sont claires pour tout le monde... Ceux qui ne les connaissent pas ou qui veulent les ignorer, sont à traiter à part... cela relève mission des éducateurs spécialisés, en somme.
La discrimination, honnie par les bien pensants, est au contraire une excellente contrainte de civilisation.
Signée: une mal pensante qui a choisi le home schooling.
En 1968, afin de se débarrasser des agitateurs trosko+gauchistes , Pompidou a abandonné le Ministère de l'Instruction Publique à une poignée de révolutionnaires communistes.
RépondreSupprimerCa a donné l'Education Nationale qui se sent une mission d'éducation ( moi je dirai de propagande) et de propagation de sentiments bien sirupeux qu'elle draine des divers courants contestataires et révolutionnaires du moment : On fait feu de tout bois : l'écologie est à la mode, faisons de l'énergie durable à toutes les sauces, un acte raciste vient de se produire quelque part, vite faisons un débat de vie tout azimut sur la mixité sociale, la citoyenneté et contre les fachos, une bombe vient de péter quelque part en Israël, vite on fait venir un intervenant rescapé d'Auschwitz, et on institue trois chapitres d'instruction religieuse sur les trois grandes religions monothéistes sans que personne ne pipe mot (bonjour la laïcité), les enfants crèvent de faim en Somalie et vite on fait une course contre la faim avec un repas au Sorgho et au millet à la cantine...Et les parents n'ont qu'à fermer leur gueule s'il ont des contre-arguments.
Ca sera ressemble comme deux gouttes d'eau aux régimes communistes qu'on a connu avec leurs grandes fêtes annuelles qui tournaient autour deux sempiternelles thèmes : la lutte contre les fascistes impérialistes et la lutte pour l'amitié entre les peuples et les pionniers qu'on faisait défiler à la gloire des sentiments purs et du dictateur accessoirement.
Pendant ce temps-là, les enfants, qui sont occupés à combattre un ennemi à mille visage , n'ont plus le temps d'apprendre les fondamentaux de l'Instruction Publique, à savoir lire de beaux textes français, écrire leur langue sans faute et avec plaisir et jongler avec les quatre opérations mathématiques.
Qu'à cela ne tienne, nous sommes de vieux croûtons réactionnaires. On fabrique des sans-culots qui bientôt iront secouer les grilles de l'Elysée.
pardon connus (les régimes)
RépondreSupprimer@le canasson: Tout à fait d'accord avec vous. Autrement dit l'opposition au système est partout.
RépondreSupprimerMichel Lepeletier de Saint Fargeau avait de très bonnes idées :
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Je demande que vous décrétiez que depuis l'âge de cinq ans jusqu'à douze ans pour les garçons et onze ans pour les filles tous les enfants sans distinction et sans exception (donc pas de précepteur pour les riches) seront élevés en commun aux dépens de la République (donc c'est gratuit) et que tous sous la sainte loi de l'égalité recevront mêmes vêtements, même nourriture, même instruction, mêmes soins.
Suite --> http://www.scoplepave.org/_conf_incul_2_dorigny.html
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Pour aller plus loin : http://www.scoplepave.org
Ankaloogn
Eeeh oui Anka. Seulement les bonnes idées de la Révolution ont vite cédé la place à d'autres, moins bonnes (et pourquoi 11 ans pour les filles, au fait?). La nature humaine n'aime guère l'idée d'égalité.
RépondreSupprimerOn a essayé de les ressortir des tiroirs sous la Commune de Paris, ces idées et on sait comment ça a fini.
Mais tu as raison, il faut les avoir en tête. c'est bien d'avoir joint les liens.
Elles aident à réfléchir.
Merci de ta visite.
Sonnez trompettes ! Alors que bibi Le Pen annonce le retour du savoir au centre de l'Ecole, on nous annonce sur A2 sans honte que non, bandes de cons réactionnaires, vous n'aviez pas rêvé : le niveau en français a non seulement baissé, mais en plus il atteint des niveaux abyssaux, genre Titanic, paix à son âme.
RépondreSupprimerEn une génération, ça ne gêne plus personne d'écrire : j'ai mangeait ! Entre les groupes nominaux premiers et seconds, déterminants qui ne déterminent plus rien, groupes verbaux et suppléments verbaux qu'on suppose être nos vieilles conjonctions de subordination (oh les vilains mots !), les gosses sont dans une jungle brouillasseuse où même les pygmées finiraient par marcher sur leur sabarcane ointe au curare et par en claquer !
Luc Chatel dégaine un décret révolutionnaire : bon dieu de bon dieu ! Ca ne peut plus durer ! que foutent les enseignants ! Il faut ressortir le manuel de dictées de grand-papa, celles choisies parmi des grands auteurs (même pour ceux du 93), apprendre des listes de mots, faire de l'analyse logique pour comprendre la nature et la fonction des mots dans une phrase...Enfin merde ! Faut tout vous dire !?!
On est peut-être à l'aube d'une révolution révolutionnaire ?