Mon jardin d'automne

Dans un billet récent, je dénonçais la politique de notre maire, Alain Calmat divers gauche, qui consiste à bétonner le moindre recoin feuillu et constructible.
Ici,  la végétation n'est fréquentable que sous forme de parc ou de parcelle taillée à bloc par les jardiniers municipaux.
A croire que le végétal sauvage pue.

Heureusement qu'il reste les jardins.
Le jardin est à notre bonne ville ce que le blog est à la liberté d'expression!
C'est beau ça..je suis inspirée ce matin.
Sûrement parce que je viens de passer un moment dans mon jardin, qui n'est pas du tout conforme au modèle municipal.

On va se promener?

Mon cerisier indiscipliné. Il a juré d'envahir ma maison et là, il déverse ses feuilles dans le bassin.

Mon chat tout aussi fou fou, dans un autre genre. Il joue à attraper les feuilles du cerisier.

Le chèvrefeuille part à la conquête de la terrasse. Je le laisse faire.

Mon mûrier rougit comme une rosière. Les mûres sont mangées depuis  longtemps.

Le faux fraisiers a décidé de traverser l'escalier. Il croit que je ne le vois pas. Il se trompe.

Quand je pense que Monsieur le maire fait ramasser les feuilles à grandes soufflées  d'engins tonitruants... Barbare!

Mon figuier aux figues blanches. Elles suintent de sucre: le petite goutte, c'est du jus.

                                        Feuilles de cerisier et volubilis dans le fouillis d'automne. Un papillon volète.

Haïku grossier de moi. 

Brume du matin. 

Disparue la Nationale 3 est à 300m derrière. Envolée. On ne l'entend même pas.

                               Ne perdons pas de vue que l'hygiène, c'est la santé.

La promenade est finie. 

Je m'en vais faire mes gelées de groseilles, récoltées en juin. Elles dorment dans mon congélateur, chhhhht!. 

Il est temps que je m'en occupe. 

Je vous raconterai.