Le ministère aurait-il offert au corps des inspecteurs'une formation accélérée d'équilibrisme sur fil?
Pourquoi pas? Ça se fait, dans les grosses entreprises, de payer aux cadres des stages de survie dans la jungle ou des séances de saut à l'élastique. Il paraît que ça aide ensuite à
Sans doute que les inspecteurs de l'éducation nationale ont la foi chevillée au corps, puisque pour le moment, ils n'ont nul besoin de ce genre de réjouissance pour accomplir leur mission avec la ferveur que nous leur connaissons. Je salue au passage mon inspectrice adorée, Madame .......biiiiip....... et je lui baise les mains. En vrai, j'aurais dû en plus lui coller du dévouement. C'est comme ça. Il faut terminer les courriers adressés aux inspecteurs par....blablabla..... "l'expression de mon respectueux dévouement". Faute de quoi, vous passez pour un cul terreux ou un agitateur pas fréquentable. Et l'inspecteur vous saque.
Bon, alors d'où sort cette histoire de funambulisme?
Cette image me poursuit et s'impose.
Je vais essayer d'expliquer pourquoi.
La vue d'un funambule en train de vaciller sur son fil, à dix, vingt, cinquante mètres du sol provoque d'ordinaire un dressement de poils sur l'échine. Normal. Le public craint comme un seul homme qu'il aille se fracasser en bas. Et comme un seul homme, il pousse un soupir de soulagement que ça n'arrive pas. Cette angoisse est délicieuse, parce que le risque est réel, mais on se doute que le gars, sur son fil, s'entraîne depuis l'âge de quatre ans et qu'il maîtrise l'affaire. On a peur en sécurité et par procuration. C'est merveilleux.
La fréquentation de l'école du premier degré fait également dresser le poil sur l'échine. Ses intimes craignent qu'elle ne se soit lancée sur le fil un peu inconsidérément et qu'elle ne se rompe les os à tout instant. Le fil est long et branlant. Le funambulisme, pas son fort et le risque est sévère. Tout le monde retient son souffle en transpirant à grosses gouttes, car dans ce cas, il est CERTAIN que la numéro va finir en bouillie sanglante.
C'est glaçant.
En clair, la Maison ne tient plus que grâce aux scrupules des fourmis de base. Les maîtres et maîtresses d'école ont en face d'eux des mouflets aux grands yeux. Ils se fréquentent au minimum six heures par jour, quatre jours par semaine. Impossible de les abandonner à leur triste sort. Et le pire, c'est que l'institution le sait très bien et compte là-dessus. Elle endort la fourmi en lui causant "mission", "cause", "devoir", "engagement"... on se croirait à l'armée ou au monastère.
Tout cet énorme édifice soutenu à bout de chélicère par le seul sentiment de "je ne peux pas leur faire ça"... Lequel se trouve concurrencé par "marre de me faire exploiter, envie de toute envoyer chier".
Dangereux.
La mission devient impossible.
Inutile de faire le catalogue de ce qui débloque. Ni de me grimer en syndicaliste. Tout le monde commence à se rendre compte que les classes se gonflent comme des fugu et que les malades ne sont jamais remplacés.
Ce qu'on sait moins, c'est que l'administration fait gentiment pression pour que le bénévolat devienne l'ordinaire, "dans l'intérêt des enfants". Vas-y que je joue sur la corde sensible pour faire passer la pilule.
En Finlande, les heures sup sont payées. En France, jamais. D'ailleurs, la notion d'heures sup n'existe pas. Pas plus que la médecine du travail.
Désormais, les petits nouveaux arrivent dans les classes sans aucune formation. A charge pour les "anciens" de les aider. En gros, on nous demande de les former à l'oeil sur notre temps personnel. Et si le concours a laissé passer des erreurs qui n'ont aucune notion d'orthographe et confondent les tonnes et les quintaux*, en prime, on refait leur éducation de base.
Faute de personnel suffisant, on commence à voir arriver dans les écoles des gens recrutés à Pôle Emploi, formés à la pédagogie comme moi aux mystères des moteurs. Deux solutions: laisser les gosses leur faire la peau ou aider. A votre avis, on fait quoi?
De plus en plus, internet est nécessaire. Pour la saisie des résultats des abondantes évaluations, pour pêcher les informations qu'on n'a pas le droit de louper, pour bosser... Or là où je travaille (Aulnay-sous-Bois), la seule imprimante se trouve dans le bureau de la directrice et il n'y a pas d'ordinateurs dans les classes. Cherchez l'erreur.
L'achat d'un ordinateur et surtout de l'encre, c'est pour qui?
Comme le matériel d'apprentissage des langues vivantes.... il faut bien souvent aller se le chercher et se le payer. Surtout dans une classe de vingt-sept**, mieux vaut avoir du biscuit. Comme une collègue s'en plaignait, voilà quelques années, à la conseillère pédagogique concernée, celle-ci lui répondit d'un air pincé qu'"elle n'avait qu'à prendre sur ses deniers, comme tout le monde" pour acheter le nécessaire.
Toujours "dans l'intérêt des enfants", bien sûr.
Lorsque Madame l'inspectrice convoque pour des réunions d'infos ponctuelles, c'est sur le temps de midi. Ou après la classe. Si on ne mange pas ou si après la classe, on a des choses à faire, tant pis. Garde à vous!
Ce qui n'empêche pas Madame l'inspectrice de me faire mariner depuis presque un an pour me rendre mon rapport d'inspection. Un détail. En même temps, là, l'"intérêt de l'enfant" n'est plus en jeu. C'est du mien qu'il s'agit et ça, on s'en fout pas mal.
Les vacances, que même notre bon ministre envisage de nous sucrer, il faut tout de même savoir qu'elles se passent en partie au boulot. Le reste, ma foi, c'est un temps de récupération indispensable. Bien peu ont idée de l'état de fatigue auquel sont rendus les profs aux veilles de vacances. Qui sait que les premiers jours, beaucoup tombent malades sous l'effet de la décompression. Les autres dorment furieusement quasi non stop pendant plusieurs jours.
Qui se rend compte que désormais, si on est malade, on va au turbin quand même pour ne pas pénaliser les mômes (pas de remplaçant) "dans l'intérêt des enfants" ni enquiquiner les collègues qui se les récupèrent?
J'aimerais bien que Monsieur Luc Chatel vienne se rendre compte de ce que c'est de venir tenir une classe, fusse-ce "dans l'intérêt de l'enfant", avec une gastro qui vous transperce la tripaille ou une crève qui vous embue le cerveau. Service de cour inclus, bien sûr.
Et aussi qu'il se coltine le remplissage de ces livrets trimestriels abscons de 32 pages, pondus par des lèche-bottes zélés, dont personne ne comprend un traître mot. Des heures perdues pour rien, à noircir du papier en pure perte et à s'user les yeux.
Et puis encore qu'il soit obligé de se remettre au travail, une fois rentré chez lui, pour corriger et préparer. Alors, on verrait.
Je n'ai rien contre le funambulisme, non. A condition de s'entraîner.
Là, c'est du suicide.
Partout autour de moi, les gens s'effondrent, tombent malades, dépriment.
Trop, c'est trop.
C'est inhumain de remplir les classes comme des oeufs, d'infliger aux profs d'être à la fois enseignants, éducateurs, assistantes sociales, psy, spécialistes dans toutes les matières (Toutes? Toutes), disponibles 12 heures sur 24 sous prétexte de mission et de vacances. Le tout la joie au coeur, le sourire aux lèvres et tout le boulot préparé sur des fiches abondantes et rédigées dans le plus pur style maison.
Le prof français est un des plus mal payé d'Europe. Qu'à cela ne tienne. Il doit aussi être heureux et fier de contribuer à la bonne santé comptable de la bonne Maison en achetant lui-même ce dont il a besoin pour travailler.
Désastreux enfin de les considérer comme des feignants poisseux, en insinuant que les vacances et les mercredis ne sont que des moments de glandouille. Monsieur le ministre ne fait rien d'autre en clamant partout qu'il va y remédier en mettant tout le monde au boulot pendant ces jours infâmes d'inactivité.
Je n'ai pas fait grève mardi 31 janvier. Je suis contre les grèves d'une journée par principe: elles ne servent à rien. De plus, le corps enseignant s'est décrédibilisé en multipliant les grèvounettes. Dommage. C'est maintenant, qu'elles voudraient dire quelque chose. On s'est grillés.
Et puis de toute façon, j'avais promis aux gosse d'apprendre les fractions avec des bonbons et que nous ferions de la peinture l'après-midi.
Reste plus qu'à diviser en quarts, tiers et autres et le tour est joué. |
J'ai pas eu le coeur de leur refuser... typique du système.
A vot'bon coeur.
N'empêche que là, au fond , j'étais gréviste quand même.
La prochaine fois, je mettrai un brassard "gréviste" en allant bosser. Comme les Japonais.
* Ça s'est vu.
** Chez moi cette année, CM1. L'an dernier, c'était 29, CM2.
Je pense qu'on assiste au début de la fin...la chute de l'empire romain qu'on n'apprend plus aux gosses et pour cause, ils pourraient s'y reconnaître...un noyau dur post gaucho soixante-huitard qui croit à la méthode globale comme les cocos glorifient encore les kolkhozes et l'agriculture planifiée qui ont entraîné famine sur famine.
RépondreSupprimerCe sont les mêmes depuis les accords de Grenelle de 1968.
Ce qui nous sauve dans le privé, c'est qu'il faut faire du fric. Si ça ne marche pas, malgré les heures sup non payées et tout le reste, ça casse très rapidement. Pour vous, l'agonie peut prendre encore quelques années !!!
Pisqu'on t' dit que ça va marcher !!!
C'est une agonie programmée. Pas possible autrement.
SupprimerEt cette bande de veules n'est même pas capable de le dire clairement.
C'est pour ça qu'il faut à tout prix que ça se sache avant que la populace sidérée ne soit mise devant le fait accompli.
T'inquiète, la populace se doute...et des fois proteste... moi, les trois seules années de scolarité de mon fils, j'ai pas arrêté de faire des observations, gentilles en plus...Je me sentais autorisée, puisque j'étais la super maman qui faisait tout comme on le demandait: gâteaux, goûter collectif (27) une fois par semaine, dons de "matériel pédagogique" (parce que la classe était restés deux ans sans titulaire, et avait été cannibalisée) etc... On m'a répondu froidement: si ça vous convient pas , vous pouvez aller ailleurs (sous entendu à Saint Thomas d'Aquin, la rue à côté)... et tu connais la suite...
RépondreSupprimerJ'en suis toujours pas revenue: de mon temps, à l'école on nous fournissait TOUT: cahiers, crayons , règles, gomme, stylo , manuels, bouquins...etc... Et maintenant,dans ma ville, certaines réparations urgentes sont non seulement payées par les parents d'élèves, mais quelquefois c'est un papa,professionnel, qui s'y colle gratos...
Ma pauvre IO, le paradis des instits tu l'a déjà mérité cent fois.
Dans ce monde-là, sorcière, y'a pas de paradis.
SupprimerL'entretien des écoles échoit aux communes. Libre à elles de gérer ce poste de dépense comme elles l'entendent. D'où des variations impressionnantes d'une ville à l'autre.
Il y a longtemps que les gens d'hier ne sont plus dupes de la propagande de l'EN. L'Instruction Publique nous avait appris à lire et à réfléchir...Plus les enfants d'aujourd'hui seront ignorants, moins les adultes de demain auront matière à protester quand on leur coupera leurs moyens d'expression et de liberté. D'ailleurs, ça a commencé : voir les lois ACTA, SOPA...
RépondreSupprimerDans le genre sournois, suggérez donc à Messieurs les Inspecteurs/Inspectrices ces fameux stages qu'on ne fait plus dans les entreprises, non pas faute d'argent, mais pour cause de résultats dérangeants.
J'ai vu un reportage tordant où des Maanaaagers en costard noir et longues dents et leurs petits employés arrivés très contents d'eux à un test d'autorité, d'anticipation et de communication en situation inattendue: entre autres, faire trotter un cheval dans un paddock et lui faire faire demi-tour suivant un code que le cheval connaît très bien et une corde enroulée.
Le cheval a tout de suite repéré les bouffons. Le Directeur de la communication s'est fait charger en trente secondes et a mis les bouts très vite. Idem pour le Directeur Marketing Intern. que le cheval a recouvert de sable en deux ruades. Quant au PDG et autres sous-fiffres, le cheval obeissait que dalle en se foutant ouvertement de leur gueule. Seule la standardiste a réussi son épreuve haut la main, le cheval a bien essayé de l'avoir mais elle a anticipé, a insisté et le cheval bon enfant a fait son petit numéro.
Commentaires du PDG qui l'avait un peu mauvaise : "tout cela ça ne prouve rien, c'était une situation artificielle".
Ca prouvait surtout que dans sa boîte comme partout ailleurs il n'y a plus grand monde qui occupe un poste à la hauteur de sa compétence et qui veut l'avouer.
Ahahah! ton histoire me fait penser au passage, dans "Tampopo", où un groupe de messieurs très importants se trouve dans un coûteux restaurant français. Aucun n'y connait quoi que ce soit en cuisine française et il ne s'agit pas de perdre la face. La plus vieille ganache fait son choix. Un choix d'une banalité affligeante vu le niveau du resto. Et en prime, il commande de la bière. Tout le monde fait comme lui, pour ne pas vexer. Arrive le tour du stagiaire. Contre toute attente, il est fin connaisseur et bien décidé à en profiter. Il commande un menu d'un raffinement exquis et pose des questions ciblées au garçon qui finit par appeler le sommelier avec un sourire de sympathie, tandis que tout l'aréopage de vieux birbes s'étrangle de fureur.
SupprimerDe toute façon, ce n'est pas l'Ecole qui est obligatoire, mais l'Instruction... La loi débile de Ségolène Royal (1998) fixe les buts à atteindre... je la connais dans le détail, vu que j'ai dû me défendre contre de Inspecteurs -apparatchiks...
RépondreSupprimerJe ne comprends pas que les parents d'élèves scolarisés soient si moutons, il suffirait de s'emparer de cette loi, pour faire condamner n'importe quel établissement de l'EN.. Faut croire que les assoces de parents sont bien noyautées...
A mon avis les parents récalcitrants quittent pour le privé ou autre chose...Le pire étant les classes à horaires aménagées, où on trouve des tas de mômes , qui y sont simplement pour échapper à la misère commune, mais qui n'ont pas la moindre fibre artistique; et comme par hasard, ce sont pour l'essentiel des enfants de profs.
L'EN , c'est comme l'ex-URSS: in-réformable...Elle s'effondrera d'elle-même.
Aaah Sorcière, je ne suis pas tout à fait d'accord. Mes deux filles sont allées en CHAM (classes à horaires aménagés musique) et vu la pléthore de candidats, je peux t'assurer que le niveau musical était bon. La preuve: l'élu à la culture de ma bonne ville avait tenté d'y imposer son fils qui n'était pas un vrai musicien. L'équipe ne s'est pas dégonflée et a refusé le gamin, malgré les pressions menaçantes du papa. Lequel a ensuite voulu se venger en essayant de faire fermer cette classe, sous de faux prétextes. Il y a eu bagarre et la classe s'est finalement maintenue.
SupprimerEn prime, la turpitude de nos élus nous est apparue à la lumière crue.
Ce fut une jolie expérience que je raconterais bien volontiers, si je ne craignais de finir au tribunal pour diffamation.
mes mômes sont allés très vite en privé, il y a de ça..40 ans ( oui, bon..) déjà ça sentais pas bon, aujourd'hui, mes petits enfants sont tous dans le privé, cher mais efficace, mes mômes travaillent dur, ils le peuvent, mais 2 d'entres-elles se privent de beaucoup de choses pour le faire, le système ne tient plus debout que parce qu'on masque les évidences, il va s'écrouler, quand aux parents qui ne bougent pas, que peuvent-ils faire ? ce sont souvent des familles venant d'ailleurs, qui ne maitrisent pas le français et encore moins leurs mômes, donc, c'est la dessus que ça tient..encore un peu ,
RépondreSupprimermais toi, t'es une sainte ! elle devrait te baiser les pieds ta conne d'inspectrice !
Elle ne me les baise pas. Tiens, je vais rappeler la secrétaire pour lui demander où en est mon rapport d'inspection.
SupprimerCeci dit, ça fait un peu mal de payer (1er poste de dépenses en France)pour un système qui ne vit que d'auto-congratulateurs de thèses fumeuses alors que la baraque s'est déjà écroulée sur les pieds des utilisateurs.
RépondreSupprimer@ La Sorcière : même avec des classes vides, je suis sûre que les apparatchiks du Système seraient capables de poursuivre leur oeuvre pédagogique, prouvant que "Oui, Madame, une classe vide peut continuer dans l'intérêt de l'enfant qui ainsi s'approprie tous les concepts metacognitifs en milieu exoscolaire".
Et vive les interactions dactyles avec le référenciel bondissant !
@ Boutfil : va donc t'adresser à l'inspection d'Académie pour leur dire qu'on en a marre de leurs programmes à la con qui suppriment en Histoire la Renaissance, François 1er, Clovis, Hugues Capet et même Louis XIV ou en français privilègent le slam et le rap plutôt que Verlaine ou Ronsart et les idées de Voltaire. Tu verras comment tu seras reçue !
Ces gens-là sont bouffis d'orgueil et de mépris qu'ils dissimulent derrière des slogans porteurs dégoulinants de sentiments sirupeux: c'est vrai que les mômes blancs blacks beurs du 93, pour faire chômeur ou manoeuvre intérimaire, licenciable à merci, à quoi ça pourrait leur servir de connaître la poésie, la vraie, ou Molière ou même Voltaire.
Ca leur servirait à penser et à s'exprimer, et ça, c'est ce qu'on ne veut pas justement : on veut qu'ils consomment (avec les allos qu'on leur filera puisqu'il n'y a plus de boulot) et qu'ils se taisent.
Et à force de ne rien leur faire faire, ils ne foutent plus rien. CQFD
Voilà, c'était mon quart d'heure marxiste - léniniste - trotskiste !
C'est malheureusement sûrement vrai....
SupprimerEt là-dessus, je propose que nous entonnions tous l'Internationale.
Ou plutôt non.
Search & Destroy...
Comme cela a dû te faire du bien d'écrire ce billet LO.
RépondreSupprimerJe compatis de tout coeur à la détresse qui en émane.
Déjà quand j'étais jeune, tout le monde me voyait enseignante mais je ne pouvais pas l'envisager, par crainte de ce système.
Après, j'ai fait comme Boutfil, j'ai fini par mettre mes gosses dans le privé, j'étais seule avec eux et terrifiée de ne pas "y arriver".
Cela dit, c'est le monde du travail tout entier qui est gangrené.
Je suis allée au boulot shootée aux tranquillisants, pour atteindre mes (leurs) objectifs !
Courage.
Oui, ça m'a fait du bien, ce coup de gueule. Merci Solveig. Et encore plus quand je lis vos réactions.
SupprimerMais tu as raison, ce qui se passe à l'école reflète ce qui se passe partout.
Courage à toi aussi.
Au moins sommes-,nous plusieurs à nous tenir chaud. :)
@ Lo : voici l'explication de tout ce nonsens : un livre "Circus Politicus" de Christophe Deloire, directeur du Centre de formation des journalistes, et Christophe Dubois grand reporter sur le Nouvel Ordre Mondial des financiers dont les Banques Goldman & Sachs, etc.
RépondreSupprimervoilà quelques lignes qui vous feront comprendre où nous allons : ...la décapitation du système démocratique à travers la mise en place du désordre économique, cela amenant à vous faire croire que vous n’avez que le choix d’être pauvre surveillé, zombifiés à travers l’usage de diverses drogues vendus par les big pharmas etc.
...pourtant ils font des recherches sur la manipulation mentale des peuples depuis les années 50, pourtant ils paupérisent l’éducation, le savoir, et mettent en place tout ce qui favorise un état léthargique...
...d’ailleurs si Internet est pour eux la bête à tuer c’est justement quelque chose qu’ils ne contrôlent pas entièrement mais ils feront tout absolument tout pour avoir le 8eme continent sous leurs coupes aussi.
Vous avez compris maintenant. On n'est pas fou, on ne psychote pas, c'est fait exprès.
Alors je n'ai qu'un mot: résistons!
SupprimerC'est ce que font déjà les Anonymous...le fait que les renseignements généraux les arrêtent déjà en France est un signe...et je ne parle pas de la Suéde.
RépondreSupprimerOui, résistons mais avec ruse, subtilité et intelligence à l'instar du moujik qui pleure devant le barine et opine du bonnet d'un air béat en buvant ses paroles, pendant qu'il lui vole patates, blé et vodka parce qu'il n'est pas dupe.
Ayons l'air bien crétin...opinons du chef, les yeux ahuris et la bouche entrouverte...
Déjà 16 ans que mes enfants fréquentent l'Education Nationale... et jamais, non jamais, mon respect et mon admiration pour les professeurs n'ont failli. Et depuis que je travaille dans l'Mammouth, je le dis haut, et fort, ces deux sentiments n'ont fait que croître. Tous, ils sont -vous êtes- volontaires, professionnels, dévoués, en un mot admirables, malgré des conditions de plus en plus difficiles, dues aux changements -ou non changements- au sein de l'Institution, à l'évolution de la Société et donc des enfants.
RépondreSupprimerJ'oublie sciemment les petits -ou plus grands- défauts individuels pour ne considérer que la Mission -v'là que je parle comme une inspectrice, maintenant !
En un mot "Merci" et en deux mots "Bon courage"...
Oooh tu es bien trop bonne!
RépondreSupprimerEn tout cas merci de d'être venue me rendre visite et des encouragements. C'est bien agréable.
A bientôt.