Le fond de l'air sentait le printemps.
Mésanges déjà amoureuses. Merles chanteurs à l'aube pâlote.
L'hiver semblait loin.
Les vols d'oiseaux migrateurs m'ont toujours imposé le respect. Voir ces bêtes finalement pas bien grosses braver la distance, les vents, l'épuisement...depuis la Préhistoire la plus obscure, me renvoie aux tréfonds de mes mystères originels.
Cette fois, j'avoue, j'ai douté.
J'ai cru que les oies se trompaient.
Elles ne se trompaient pas.
L'instinct préhistorique ne se discute pas.
50 000 ans d'expérience.
L'hiver nous a finalement fondu dessus avec une brutalité de soudard.
Moins neuf ce matin avec du vent.
Je présente mes excuses aux oies.
Le week-end dernier, les feuilles des mûriers étaient enfin tombées !!!
RépondreSupprimerAvant-hier, neige à Nice, et moins dix la nuit qui a suivi... Et puis beau temps , soleil radieux...
En attendant ma chaudière à fond, la maison mal isolée (comme toutes les vieilles maisons du Sud) ne se réchauffe pas. Les enfants n'avaient que 17 dans leur chambre...
Et moi j'ai 7°C dans la mienne! Je ne chauffe jamais ma chambre.
Supprimerun beau L dans le ciel...comme Lo ? Bzzz...
RépondreSupprimerTiens oui, c'est vrai! Je n'avais pas remarqué. Heureusement que l'oeil du bourdon est passé par là :)
SupprimerBzzzzZZZzzzzzZZZZZZ
Encore les oies sauvages... Lo, tu nous fais une crise de DepelchMania...
RépondreSupprimerEn tout cas rester bien tous au chaud, car aujourd'hui, l'hiver arrive...
Je me soigne, Chat, je me soigne. Quant à rester au chaud...c'est pas désagréable de sortir par ce temps lumineux. J'aime le froid sec!
SupprimerBien joli billet mais p(tain qu'est-ce que ça caille !
RépondreSupprimerC'est sûr qu'en comparaison, nos migrations estivales et nos congés payés, c'est bien plus récent!
SupprimerMerci corto :) Oui, il fait un peu frais. Voilà comment les Russkofs ont inventé le kasatchok.
SupprimerBise
Bonjour Marc et bienvenue. Viens donc te réchauffer.
SupprimerC'est sûr que nos migrations à nous sont de la petite bière, comparées à de pareils périples.
Nous, sans GPS, on se paume à 3km. Les oies, les grues, les petits passereaux, eux, ils naviguent à vue.
Depuis la nuit des temps.
Non seulement les oies ne se trompent pas, mais en plus elles tiennent sacrément la route...
RépondreSupprimerhttp://jardindesprit.forumgratuit.fr/t655-le-merveilleux-voyage-de-nils-holgersson-a-travers-la-suede
Oh que oui. La grande Selma ne s'y était pas trompée (merci pour le lien). Au passage, j'apprends qu'elle était lesbienne. Ça ne change rien à l'affaire, mais ce détail va éclairer sa littérature d'une lumière différente. Va falloir que je relise...
SupprimerJ'espère qu'elles accepteront tes excuses, les oies sauvages.
RépondreSupprimerMoi, dans le ciel, je vois le V de la victoire ... pour qui roul ...
Heu... volent-elles ?
J'espère aussi! V, L? Il y a peut-être un code?
SupprimerEn plus, de prévoir à l'avance le temps qu'il fera demain sans se planter, les oies contre-disent le proverbe "quand les poules auront des dents", car ces migrateurs en ont des dents, j'ai vérifié cela encore cet été en tenant une dans mes bras. J'ai aussi eu le temps de lui prouver que les doigts humains pouvaient aussi masser agréablement des cervicales qu'elle avait nombreuses, le temps de lui faire un poutou et hop me voilà avec le pif de mordu.
RépondreSupprimerLes poules et les oies ne sont pas du même monde.
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