mercredi 9 mai 2012

Affaire du Prince, suite. Déjà des bébés.

Aujourd'hui, la grenouille-Prince-Charmant est restée bouclée dans son palais.
Moi non.

Il fallait transplanter le muguet du 1er mai qui menaçait de crever dans ses pots.
J'avais repéré un coin à muguet, dans un bout de jardin touffu.
Accroupie à mon affaire (la transplantation de muguet, bien sûr), j'ai entendu un trille de mésange pas habituel. Je profite de l'occasion pour glisser aux ignorants que la mésange zinzinule.
Une occasion de frimer au prochain dîner chez les Boulard.

Bref. Je me retourne et qu'est-ce que je vois?

Un couple de mésanges à longue queue très agité qui chassait la chenille: ils nourrissait sa nichée.

Pas moyen de les photographier, les parents. J'ai dû pêcher une image sur internet.
C'est déjà pas ordinaire de voir ce genre de mésange dans le secteur, alors à l'idée qu'un couple avait choisi mon jardin pour y élever sa descendance, je me suis sentie très honorée. Y'a du beau monde chez moi, décidément.
Or la descendance était perchée dans mon seringua échevelé pour sa première sortie. Cinq toutes petites boules de plumes blotties les unes contre les autres, qui attendaient la nourriture et les encouragements des parents.





1 commentaire:

  1. Oh, mais je crois qu'on a fait une belle boulette la dernière fois chez toi en montant les échauguettes et en relevant le mur côté Est (celui des invasions d'acide serbique).

    On aurait dû installer un escalier en marbre nacré pour tout ce beau monde en prévision de ton Bal du Grand Solstice d'Eté. Cela aurait été plus class'. Le roi-grenouille aurait même pu y glisser et s'y casser une patte, faute d'y laisser une grolle !

    Bon, maintenant, il va falloir murer les meurtrières, sinon on va y geler comme à mi-carême. Peste soit de l'architecte !

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