dimanche 13 novembre 2011

L'envers du Père Noël

Il est de notoriété publique que les enseignants français sont des Jean Foutre bons à rien.
Nos gouvernants eux-mêmes s'acharnent à en persuader le bon peuple, par toutes sortes de moyens très finauds.
Bien sûr, ils ne vont pas livrer le fond de leur pensée de manière aussi crue!
Pas fous.
Les enseignants votent. Faut pas prendre de risque.
Alors, officiellement les encourage. On les tartine d'encouragement béats. On leur décerne des médailles imaginaires avec du beau rouge et du beau doré.
Et par en dessous, on les dégomme.

Par exemple, en ne remplaçant plus qu'un départ à la retraite sur deux.
Message subliminal: Profs = bandes de parasites en surnombre --> éradication.

Autre exemple et ce à quoi je voulais en venir en zigzagant un peu:
Le modèle finlandais.
Maître absolu de l'excellence.
Clé de la réussite scolaire.
Merveille des merveilles de la pédagogie moderne.
Message caché: notre modèle à nous est bon à foutre au clou--> démolition  rénovation

Ils m'amusent avec ça.
Faites comme les Finlandais, qu'ils nous disent!


LE MASTER MAGIQUE
Farcissez-vous un master, comme eux. Le master est la garantie d'une formation solide. Ça vous classe son prof.
Ce qu'ils oublient de dire, c'est que le prof finlandais doit d'abord faire 3 ans de stage comme assistant dans une école ou un collège, être admis à l'université pour préparer son diplôme d'enseignant (en effet, un master) et là, ça ne rigole pas, parce que seuls les très bons sont pris: 80 dossiers retenus sur 1200 proposés! Et ensuite, on leur propose une vraie formation.
En France, on entrer à la fac comme dans un moulin, surtout dans certaines filières "porte-ouvertes", comme "psycho". Sélection zéro. Les enseignants du primaire ont de la veine: ils peuvent soutenir le master de leur choix. Finlandais par exemple. Ensuite, ils sont jugés bons pour le service et  SANS PLUS AUCUNE FORMATION, on les lâche dans les classes, de la maternelle (mouflets de 3 ans) aux SEGPA(ados jusqu'à 16 ans en très grande difficulté scolaire).
Banzaï!
Accessoirement, ça permet de faire quelques économies. L'étudiant se paye lui-même ses années de fac et il entre plus tard dans la carrière: avec un peu de chance, il ne pourra pas accumuler le nombre d'années suffisant pour obtenir une retraite complète. Je sais, j'ai TRÈS mauvais esprit.

L'ENFANT AU CENTRE DU SYSTÈME
En Finlande, on bichonne les mômes. Ils choisissent leurs activités, tutoient les profs, ne sont pas obligés de travailler, le redoublement est interdit par la loi. No stress man. L'épanouissement et la confiance sont les mamelles du système.

En France, faut faire tout pareil.
Comme c'est touchant...

Ce qu'ils oublient de dire, nos politiques, c'est que le prof finlandais dispose d'un matos flambant neuf, de locaux rutilants et que dans les classes de 25 grand maximum, une aide éducatrice est là pour aider. De plus, il dispose d'une liberté pédagogique qui fait rêver, vu que le corps des inspecteurs n'existe pas.
Ici, le mobilier scolaire ressemble aux arrières salles du département d'entomologie du Jardin des Plantes. Il y a deux ans, les eaux usées des appartements de fonction de l'étage suintaient dans les classes du bas et la mairie a mis un an à intervenir (Aulnay sous Bois, merci!). Les classes naviguent plutôt autour des 30 élèves où officie un seul adulte et l'"enfant au centre du système" se farcit des journées de folie, parce que l'école sert de garderie gratuite aux parents qui travaillent.

Journée d'un petit Finlandais de 6 ans
Un petit Finlandais de 6 ans va en classe de 9h à 13h, du lundi au vendredi. Il y a environ 20 élèves par classe et il est encore en préélémentaire.
20 HEURES DE CLASSE PAR SEMAINE, dans la joie et la bonne humeur.

Journée d'un petit Français de 6 ans
Un petit Français de 6 ans va en classe lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h à 16h.
24H  DE CLASSE AU MINIMUM
La plupart du temps, on y ajoute la cantine et l'étude de 16h30 à 17h30. Parfois encore la garderie du soir au delà de 17h30. Dans le pire cas de figure, certains viennent dès 7h30 à la garderie du matin. Faites le calcul. JUSQU'À 35H!!
C'est beaucoup trop, mais ça, ça ne changera pas.
Alors on a dégotté d'autres trouvailles pour faire croire aux bonnes gens que leurs gosses, on s'y intéressait. Pour faire finlandais, quoi.

L'ACCUEIL DES HANDICAPÉS
En Finlande, les profs sont formés pour ça et les locaux adapté. Bien. On s'entraide, on intègre les minorités, c'est consensuel. Parfait. Non sérieux: je ne me moque pas. je trouve ça BIEN.

En France, Chirac a décidé du jour au lendemain que désormais, on accueillerait aussi les gosses handicapés dans les classes. Halte à la discrimination!
Evidemment, le grand public ne pouvait qu'approuver.
Seulement, ce que Monsieur Chirac a oublié de dire, c'est que personne n'était formé pour cet accueil. Les locaux n'étaient pas aménagés et "handicapé" englobait aussi bien les enfants en fauteuil que les grands caractériels ingérables.
Beaucoup de classes sont devenues de vrais enfers.
Et ce que Monsieur Chirac a fourré sous le tapis, c'est que cette bonne action permettait de faire de substantielles économies, puisque parallèlement, on a fermé en masse les classes spécialisées où allaient auparavant les enfants handicapés DANS DE BONNES CONDITIONS AVEC DES PROFS FORMÉS.

LE MIRACLE PÉDAGOGIQUE FINLANDAIS
En Finlande, les élèves accèdent à un excellent niveau d'étude, ils sont billingues anglais à 12 ans et en plus, ils sont heu-reux à l'école. Passons pudiquement sur les massacres qui ont lieu de temps en temps dans les écoles, chhhht!
Il paraît même que le budget de l'éducation nationale finlandaise est moins élevé qu'en France.
Ça fait baver, non?
En France, en revanche, l'école est coercitive avec sa pédagogie frontale (le prof cause devant ses élèves), oppressive avec ses notes, et sclérosante avec son train train hérité en droite ligne de le IIIème République. Comme on l'a agrémenté de fantaisies soixante-huitardes, ça donne un mélange parfois surprenant, il est vrai.
Bon.
Ça, c'est ce qu'on nous dit.

En fait, c'est un peu différent.
Les profs français qui ont enseigné en Finlande sont moins enthousiastes.
Ils pointent tous du doigt la passivité des élèves finlandais et leur difficulté à exprimer leur pensée et à débattre en tenant compte de la pensée des autres. Comme ils ne sont pas obligés d'écrire, ils n'écrivent pas et du coup, ils sont plutôt mauvais.
Dans le fond, les élèves français ne sont pas si nuls que ça. D'accord, ils le sont de plus en plus et en ce moment, on plonge direct au fond du trou. Mais c'est pas pour les raisons qu'on pense. Si on continue à faire finlandais, on va y aller tout droit, ça c'est sûr.

Et les sous?
Simple: toute la hiérarchie pléthorique qui nous fait passer la voix de son maître n'existe pas. Les inspecteurs et autres recteurs coûtent cher à la France, surtout depuis qu'on leur accorde des primes de tête. Car depuis 2010, en France, les recteurs méritants, ceux qui auront supprimé le plus de postes, sont récompensés: jusqu'à 22.000 euros de prime.
Impensable en Finlande!

D'ailleurs, le salaire des profs finlandais est français est en gros le même, autour de 2000 euros.
Sauf que le prof finlandais se fait payer les extras là où son collègue français usinera gratuitement: jusqu'à 48% en plus de son salaire fixe!
Braves profs français, si écnomiques....on se demande bien alors, où va l'argent.

Il ressort de tout ça que cette histoire de modèle finlandais, brandi en exemple à tout bout de champ est une pitoyable escroquerie.
On nous le secoue sous le nez pour nous faire croire que chez nous, rien ne va.

Tout ne va pas, c'est certain.
Mais depuis qu'on singe la Finlande, ça va encore moins.
Normal.
C'est un faux prétexte.

On nous fait croire au Père Noël pour faire dans notre dos des économies désastreuses.
Et il vient d'où le Père Noël?





16 commentaires:

  1. En Belgique, du moins en Wallonie, nous avons toujours été admiratifs devant les mômes français, ils savent s'exprimer correctement, ont une culture générale très riche etc.....que le Père Noël retourne d'où il vient.

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  2. Il est très juste, ton truc sur l'école, la Finlande et les mensonges, Frou-Frou! Très agréble de lire sur l'école quelque chose qui soit (enfin!) écrit par quelqu'un qui sait de quoi il parle.

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  3. la Finlande a le record des suicides... t'as qu'à regarder les films d'Akikaurismäki, pour te faire une idée de la folle ambiance là-bas...

    Lu sur le blog sylvain-en-laponie.over-blog:
    " L'alcool est un thème tellement central en Finlande qu'il convient je pense de lui consacrer un article entier... "

    Avant, la Finlande battait aussi les records d'infarctus du myocarde... il parait qu'en diminuant le sel, ils ont baissé de 75% la mortalité avant 65 ans... même comme ça, ils ont proportionnellement plus de maladies cardiaques qu'en France...

    Bon j'arrête. La Finlande, comme exemple à suivre ? Faut voir globalement. NON

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  4. moi ce que j'aime en Finlande, c'est leur litterature policière....tu te prends une cuite rien qu'en tournant les pages

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  5. @Nadezda, à bon? Ça m'étonne un peu quand même, parce que franchement, le niveau des petits Français ne casse pas la baraque à frites.
    @Madame Dubartas, je vous souhaite la bienvenue chez moi et je vous remercie INFINIMENT de vos appréciations élogieuses. :)
    @Sorcière, c'est bien ce qu'il me semblait, qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume de Finlande. Le seul et unique film finlandais vu il y a des années (impossible de mémoriser le nom du réalisateur), m'a marquée à vie. L'histoire simple et tragique d'une femme, une sorte de géante, vivant avec sa mère d'une petite épicerie au fin fond d'un bled sinistre, juste après la guerre. Sa rencontre avec un gringalet et leur échec, sur fond de jalousies et de petitesses pathétiques. Ça te dit quelque chose?
    @Boutfil, as-tu des titres?
    J'ai lu deux bouquins écrits par des Finlandais. Là encore, ma mémoire me fait défaut. Les deux m'ont laissé l'impression étrange de mettre les pieds dans un monde totalement étranger. L'un relatait l'organisation d'une société parallèle, en révolte contre l'ordre établi, au fin fond d'une forêt. C'était assez réjouissant et je me trouvais en même temps assez souvent mal à l'aise. L'autre racontait les pérégrinations et l'initiation au monde (et quel monde: la Finlande archaïque) de 4 frères complètement lunatiques. Je n'ai pas pris de cuite: juste un bon coup de poing en pleine tronche.

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  6. Outre les cuites de fin de semaine largement soutenues par les Suédois qui passent le golfe de Botnie gelé en hiver et finissent une fois sur deux au fond de la mer (réchauffement climatique oblige), les Finlandais ont aussi le record d'homicide par arme blanche, car ils possèdent traditionnellement un long poignard fait pour poignarder au coeur les rennes à partir de la clavicule. Ca marche très bien sur les humains toujours à partir du creux de la clavicule...la valeureuse Wehrmacht qui est venue chatouiller le Finlandais en a fait les frais dans la nuit éternelle finlandaise, quant aux ruskoffs, ils se méfiaient beaucoup du péquenot lambda, éleveur de rennes et de son couteau. Plus un de l'armée rouge s'est vidé entre deux branches d'arbres.

    Bon, mais pour cela, il faut apprendre le finnois, une redoutable langue non indo-européenne avec 18 cas de déclinaisons au singulier. Des volontaires dans l'Education Nationale ?

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  7. D'une façon générale, méfions-nous des clichés rose bonbon venant de Scandinavie. Ce sont les seuls peuples qui vivent dans deux mondes à la fois : à la face du monde, une société démocrate, une peu falote, très consensuelle, très engagée, pas raciste pour deux clous, hygiéniste, moderne, distribuant des médailles de la paix à qui en veut...dans leur monde cérébral, ils vivent avec des Trolls et des entités aquatiques dangereuses, leur forêt inextricable les épie en permance, des serpents de mer cyclopes hantent leurs côtes, les morts ne sont pas plus morts que les vivants et les harcèlent dans leurs cauchemars jusqu'à les faire crever, le brouillard leur font perdre le nord et les entraine eux et leurs bateaux à se fracasser sur les rochers, de temps en temps, la nature exècre le Scandinave qui la vénère : alors les volcans dégueulent leur rage, asphyxiant deux tiers des Islandais dont le dernier tiers n'a dû sa survie qu'à la tenacité et la résistance de son poney, un froid vengeur congèle la Norvège au point que même les loups cherchent refuge dans les étables, la Suéde se noie dans ses lacs qui débordent jusqu'au ciel tandis que le Danemark, dans sa nuit polaire, grince sous le vent sibérien qui cherche à l'arracher du continent...

    Pour concilier les deux, il faut être un héros archaïque, ou picoler pour oublier ou péter un plomb comme un certain Anders Breivik...

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  8. @Anonyme, tudju! Ça claque dans le vent salé! Tu tiens la grande forme.

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  9. @Boutfil: en vacances,il y a une dizaine d'années, j'ai lu un bouquin qui traînait :L'Etrusque de Mika Waltari,qui m'a fait une grosse impression... l'Antiquité et ses mythes, retranscrits par une sensibilité totalement étrangère à la Méditerranée, au monde gréco-romain...
    Je n'aime pas les romans historiques, mais là c'est inouï: une espèce de saga fantastique de nos héros familiers et une invention de la culture étrusque, dont personne ne sait pas grand chose...

    Sinon, j'ai découvert avec mes enfants les aventures de Mimoune le troll, à travers toute une série:le chapeau du sorcier, les mémoires de papa moumine, l'été dramatique de Moumine etc... Formidable. L'auteur Tove Jansson est une finlandaise de la minorité suédoise. C'est le must de la littérature enfantine (dès 8-9ans). mes enfants en était fous...
    Je ne connais pas la littérature policière finlandaise, mais je vais y remédier... Parce que curieusement ce peuple qui cultive le drame, produit d'excellents écrivains.

    @Io: non j'ai pas vu ce film...mais pour ceux qui veulent se faire une idée, il faut voir l'auto-parodie d 'Aki Kaurismäki, dans "Une nuit sur terre" (film avec plusieurs réalisateurs)... un raccourcis saisissant de tout ce que j'ai évoqué ci-dessus.

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  10. erratum: le "sketch" de Kaurismäki parle de solitude, d'alcool, de drame banal... ce n'est ni une saga lumineuse et noire à la fois (Anonyme est dans le vrai), ni le monde farfelu mouminesque. Par "ci-dessus" je me référais à mon post précédent, pas aux lignes qui venaient juste avant... dur dur de ce corriger quand on fait une bourde.

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  11. Demain je me mets au Finnois et m'exile en Finlande en tant que sexothérapeute latino :)

    Merci LO oups je veux dire "suuri ja kiitos Lo"

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  12. je peux te conseiller pour l'Islande Arnaldur INDRIDASON, pour la suède M.SJÖWALL-P.WAHLÖÖ pour les finlandais faut que je recherche, mais tout la littérature des pays nordiques est dans le même genre, noir, peuplé de flics dépressifs et alcoolos enfin des joyeux quoi !! moi j'adore et je les cherche à la bibliothéque...

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  13. @T'en fais pas Sorcière. La bourde, c'est la vie!
    @ThierryRégis, quelque chose me dit que tu ne vas pas chômer. Tu nous raconteras ça, la sexothérapie latino exportée en Finlande?
    Tu pratiques combien de langues, exactement?
    Quoique pour un sexothérapeute.. :)
    @Merci Boutfil!
    Ça m'est revenu après. J'ai lu un polard islandais qui racontait une vieille histoire de traque sur fond de guerre froide, remontée à la surface des années 2000 comme un noyé. C'était en effet assez acide, dépressif et alcoolo. Excellent.
    Impossible de me rappeler le nom de l'auteur, hélas! C'est toujours comme ça..Pfff!

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  14. Oui, ils sont tous dépressifs et alcoolos depuis qu'ils ont voulu jouer aux civilisés loin de leur nature. Dans les sagas islandais, personne n'est dépressif mais ça se castagne fort avec un humour de congélateur américain. Au type à qui il venait de couper une jambe au niveau du genou et qui regardait son moignon pissant le sang, un viking dira :"Inutile de regarder, ça ne repoussera pas". Voilà, ça c'est fait !

    Plus philosophiqument, le Scandinave ne vit que pour vénérer et s'abreuver à la mugnificence de la nature. Loin d'elle, il pourrit et se pervertit jusqu'à en perdre sa droiture. C'est le thème central de la légende de Beowulf : on ne repousse pas impunément les forces qui vous ont données la vie.

    Je vous conseille "La Cloche d'Islande" d'Haldor Lakness, c'est le visage même du Scandinave, qui même au plus profond du désespoir de son peuple exterminé, fait des rimes extraordinaires sur son ancêtre Gunnar de Hlidarendi, le héros de la fameuse saga de Njall le Brûlé, lequel, sans élan et tout armé, était capable d'enchaîner un bond arrière et avant de douze pieds chacun. C'est le profil même de l'anti-flic scandinave et dépressif et de sa société gélifiée de trop bons sentiments...

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  15. Anonyme, ça date de quand "la Cloche d'Islande"? C'est lisible par une béotienne du XXème siècle telle que moi?

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  16. La cloche d'Islande : 1955

    C'est une histoire vrai, l'un des héros (ils sont trois en fait) est Arnas Arneus qui parcourt le pays pour retrouver de vieux bouts de papiers que les Islandais utilisent pour rembourrer leur lit pourri. Les Danois cherchent à exterminer les Islandais. Ces fameuses peaux de veau, que certains machouillent pour échapper à la famille sont en fait les manuscrits oubliés des Sagas Islandaises. Mais le personnage que j'aime le plus c'est le paysan Jon dont l'ancêtre est Gunnar de Hlidarendi qui lui aussi a vraiment existé. Un drôle de lascar, maltraité, roué de coups mais qui roulera tout le monde dans la farine, surtout les Danois.

    C'est parfaitement lisible, terrifiant parfois et triste à pleurer, mais le style est clair et froid comme les cascades d'Islande. On en sort secoué.

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