Si l’envie me prend de causer de mes plantes de balcons, je n’y réfléchis même pas, j’en cause.
De l’islam, on ne cause pas comme ça. Pourtant, nous sommes dans un pays de libertés. Personne ne m’empêche de m’avachir dans mon canapé et de me lancer. C’est à coup sûr ce que me feront observer les gens de bonne volonté.
Oui, mais non.
Pas si simple.
Mettons qu’un beau matin, je me dise : « Tiens, si je déballais mon sentiment à propos du Ramadan, de la lâcheté des politiques face à l’invasion de l’islam dans les rues, des prières sur le trottoir, de ce que j’en pense au fond… » le choix est vaste. Aussitôt, je ferais machine arrière : « Attention, il va falloir faire gaffe à ce que je dis. On ne rigole pas avec ce sujet-là ». Et puis finalement : « Je laisse tomber, pas envie de m’embêter à orpailler mes mots, j’ai des copies à corriger, mes rosiers à arroser, ma copine à appeler… »
Ça s’appelle de l’auto censure.
Il va de soi que je ne suis pas seule à éprouver cette gêne face à l’islam. En société, à moins d’être entre intimes ouverts, le sujet est devenu pratiquement tabou, sauf s’il s’agit d’en faire la promotion sous un jour apaisé et rassurant.
Ainsi lundi une chaleur féroce avait envahi l’école. 29°C moites à huit heures du matin dans ma classe ; on se serait cru dans le golfe du Bengale. A 10 heures, tout le monde était à plat, en sueur, et se lamentait en salle des maîtres. C’est alors qu’une brave collègue, pour dire quelque chose, nous appela à compatir avec les fidèles de Mahomet, qui venaient de commencer le Ramadan. Il y eut un silence. Le mien s’interprétait comme suit : « Je n’en ai rien à secouer, du Ramadan, qu’ils se démerdent avec et transpirent sans nous faire ch…. »
Je ne sais ce que signifiait celui des autres, mais, en soft, « Nous aurions des choses à dire, mais nous préférons nous abstenir » suintait. Je laisse la version corsée à l’appréciation de vos imaginations.
Une collègue mariée à un mahométan a bienheureusement rompu ce silence pesant en nous faisant savoir qu’effectivement, son mari en bavait. Par devers moi, je me suis dit qu’il ne l’avait pas volé puisque le saint homme avait voulu zigouiller leur chat, qu’il ne faisait jamais la vaisselle ni le ménage et qu’il décidait souverainement des dates et lieux de vacances de la famille.
En réalité, nous passons notre temps à détourner pudiquement le regard et les mots dès qu’il s’agit d’islam.
Voilà quelques années, à Aulnay, une collègue n’avait pas osé faire de remarque à un élève qui portait un tee shirt à la gloire de Mohamed Merah, ni convoquer ses parents. Sans tomber dans cette extrêmité, nous passons notre temps à mesurer notre langage pour ne pas devenir la cible de garde rouges criant au racisme. Allez dire à un sagouin d’élève qu’il écrit comme un cochon, vous risquez d’avoir de sérieux ennuis s’il s’appelle Omar. Allez proposer des bonbons à un anniversaire, à tous les coups, un môme va émettre des doutes sur leur hallalité, des fois qu’ils contiendraient de la gélatine de porc. Je n’en suis plus à mon premier et maintenant, j’envoie valser en lui suggérant de réserver ces questions-là à sa famille et de ne pas en manger. Mais au début, j’étais surprise et très mal à l’aise.
Comment en est-on arrivés là ? Nous sommes en train de subir ce que l’écrivain algérien Boualem Sansal appelle « l'expansion sans bruit ni fumée de l'islam ». Il ajoute que « c'est le moins connu des phénomènes…puissamment soutenu par les pays musulmans et les grandes organisations islamiques (OCI, LMI). Le but est l'enracinement de l'islam sunnite en Europe." Il va de soi que c’est aussi le plus dangereux puisque, observe-t-il : « Le résultat est remarquable: l'islam progresse dans tous ses segments, plus vite qu'il ne le fait dans les pays arabes, où l'islamisme dominant empêche son déploiement, ou en Afrique noire et en Amérique, où les évangélistes font barrage. »
A l’appui de son analyse, j’ai observé comment certains musulmans et en particulier certaines musulmanes ( c’est à elles que j’ai affaire, en général) ont affûté leur stratégie de séduction pour amadouer l’infidèle. Ces stratégies portent des noms : taqiya, tawriya, kitman, muruna*. Toutes sont des armes de guerre destinées à duper le non-croyant pour lui donner une fausse image de la religion musulmane et l’inciter à baisser la garde. Nos politiques s’y sont si bien englués que quiconque émet des doutes sur les possibles intentions réelles d'un adepte de Mahomet est aussitôt taxé de salopard. Il y a quelques années de cela, à Aulnay, toute l’école a subi une collègue qui pratiquait cet art avec une maestria sidérante. Elle nous offrait de petits gâteaux, nous parlait de ses traditions avec bonhommie, de la multiplicité des origines de sa famille et se présentait comme ouverte et sympathique. Jusqu’au moment où nous avons découvert qu’elle couvrait les mamans voilées de compliments appuyés sur leur beauté, qu’elle complotait avec les mêmes à propos des sandwiches hallal de la kermesse en des termes sans équivoque. Pire, elle avait réussi à dresser l’inspectrice contre nous en lui faisant croire que nous la traitions mal ; laquelle, ouvrant le parapluie, nous avait morigénés comme des gosses et avait menacé la directrice de lui envoyer des associations anti-racistes. La naïve était loin de se douter que cette collègue hurlait après ses élèves de 6 ans en arabe et qu’elle les terrorisait. Une fois la zizanie semée dans l’école – nous n’avons plus jamais réussi à entretenir des relations de confiance avec les parents musulmans après ça - et notre hiérarchie définitivement persuadée de notre islamophobie crasse, elle s’en est allée sévir ailleurs. Cet exemple-là est le plus frappant, mais il y en a d’autres. Au point que je me méfie comme de la peste des propos tenus par les musulmans de la caste dominante désormais, tant je doute de la pureté de leurs intentions.
Nous devons accepter de troquer une juste colère contre l’exposition de bougies ridicules quand une bombe explose.
Nous subissons ad nauseam les interviews et déclarations sinueuses des Tariq Ramadan et autres imposteurs en costume.
Nous subventionnons des associations telles que l’UOIF, ou le CFCM, maîtresses du double discours et tentacule expert dans la propagation de cette confusion d’idées.
Nous acceptons la tenue de la RAMF (Rencontre Annuelle des Musulmans de France) du Bourget, où plusieurs prédicateurs haineux sont venus répandre la bonne parole sans être inquiétés.
Quiconque émet une réserve ou une critique est conspué et prend le risque d’être traîné en justice, tels Cécile Pina ou Georges Bensoussan .
Ils sont forts, ces musulmans.
Nos lois protègent leurs excès.
Nos journalistes préservent leur chatouilleuse sensibilité (Arte vient de supprimer une émission qui dénonçait l’antisémitisme des musulmans).
Nos ministres ne pipent mot lorsqu’un barbu moyenâgeux, Idriss Sihamedi dégoise en leur présence (ici, Najat Valleau-Belkacem).
Nous-mêmes en sommes à contrôler, jusqu’en famille, notre pensée et nos propos à leur sujet.
Ils sont très forts. Si forts que nous en sommes arrivés à nous croire coupables d’oser ne pas penser dans le même sens qu’eux.
*Tous ces termes sont doctement expliqués avec toutes sortes de citations. Je vous invite à aller les consulter. Ici, je résume.
Taqiya: Autorisation religieuse donné à tout musulman de mentir et de tenir un discours inverse de ce qu'il pense pour ne pas attirer l'attention ou la colère des non-musulmans auprès desquels il vit.
Tawriya: Distorsion de la formulation tant que la lettre demeure. En gros, un musulman peut jouer sur les mots pour faire passer une vérité qui n'est pas celle qu'on pourrait croire.
Kitman: Dissimulation mensongère d'une part de la vérité.
Muruna: Possibilité de ne pas obéir à tous les commandements pour mieux dissimuler ses intentions.
Nous sommes bien loin de l'idéal de vérité et de transparence professé par les Chrétiens et les autres, tout autant imprégnés de culture judéo-chrétienne.
ah figures-toi que je viens de faire un billet sur une pratique rampante dans les livres pour enfants, je le finalise et je l'envoie, je change simplement mon titre qui était le même que le tiens !
RépondreSupprimerbises
Je suis encore étonnée de cette convergence d'idées. Nous ne nous étions pourtant pas concertées et nous arrivons aux mêmes observations et conclusions via des biais différents. Troublant et révélateur...
SupprimerBises à toi
J'étais sur que e billet me plairait. Ceci dit en ce qui me concerne c'est terminé: plus de langue de bois, plus de politiquement correct, fini la culpabilité, etc... Ces gens non seulement ne pensent pas comme nous mais pis encore leurs intérêts sont à l'opposé des notres. Alors stop à la connerie et "Defend Europe "...
RépondreSupprimerA propos, sais tu que pour les législatives, il y a pas moins de 68 candidats muzz à se présenter, une première ! Sans doute pas plus de un ou deux seront élus, mais c'est un début. On a tout juste 10 ans de retard sur la Grande Bretagne...
Bisous
Corto, je sais bien que tu ne culpabilises plus de voir les choses en face depuis longtemps. Je ne savais pas qu'ils étaient autant. Parmi ces 68, combien le revendiquent? J'ai vu quelques visages voilés sur les affiches et je n'en reviens encore pas. Les marques d'appartenance religieuse et les professions de foi communautaristes devraient pourtant être immédiatement stoppées par la loi, sauf en Alsace-Lorraine qui ont un statut à part. Et le concordat? Ces gens devraient être neutres. C'est vraiment inquiétant.
SupprimerDes bisous à toi.
S'agissant des musulmans nul ne peut nous accuser de racisme, puisqu'il s'agit de religion, et uniquement de cela.
RépondreSupprimerPour ma part, je ne me suis jamais inquiété de policer mon langage sur ce sujet, avec qui que ce soit. Je me contente de dire la vérité sur cette formidable entreprise à décérébrer, de citer des exemples historiques précis, des versets, des hadiths. Le meilleur moyen de montrer l'extrême nocivité de l'islam c'est encore de le citer dans le texte. Il ne faut pas se montrer vulgaire comme seuls les natios ignares savent le faire au prétexte qu'il faudrait se mettre au niveau de ses interlocuteurs.
Je ne dis pas que mon discours est toujours bien reçu. Je perçois parfois de la gêne chez certains, bien incapables de réfuter ce que j'avance. Je dois parfois faire face à des accusations de racisme rapidement éludées pour les raisons énoncées plus haut et la comparaison que je fais entre les façons de vivre, de comprendre la vie en société, d'appréhender le monde qui existent entre un arabe musulman et un arabe chrétien.
Il faut être clair, il ne peut pas y avoir de compromis. L'islam et l'ennemi de toute civilisation digne de ce nom et doit être combattu avec la plus grande énergie. Plus nous affirmerons qu'il n'a rien à faire sur notre continent, en argumentant sérieusement, plus nous pourrons convaincre nos contemporains, plus nous augmenterons nos chances de voir un jour la peur changer de camp. C'est notre devoir de chrétiens que de proclamer la Vérité et de lutter contre le prince de ce monde, quel que soit le masque qu'il a choisi de porter.
Absolument Koltchak. Dans le mot "racisme", n'importe quel illettré peut identifier le mot "race". Seulement c'est la mode de donner aux mots un sens qui n'est pas le leur, d'où des confusions fâcheuses.
SupprimerAujourd'hui, l'énorme problème vient de ce que les détenteurs des puits de pétrole sont les adeptes de la version de l'islam la pire (je veux parler des pays du Golfe, pas de l'Iran). Considérant la pénurie de pétrole qui nous pend au nez, tout le monde se déculotte devant eux. Les Frères musulmans et autres entreprises conquérantes l'ont parfaitement compris et attendent leur heure et tissant leur toile. Ça ne va pas être facile de se sortir de ce piège.
C'est d'autant plus vrai que dans les entreprises, on te laisse entendre que c'est une période où il est d'usage de s'attendre à ce qu'ils en fassent pas trop, vu que...enfin, vous comprenez, bref, implicitement, si tu pouvais faire leur boulot, ça arrangerait tout le monde...sauf toi.
RépondreSupprimerBref, ils sont énervés, faudrait voir à pas en rajouter.
Quand tu leur dis que le jeûne chrétien, c'est quarante jours sans bouffer du tout, ils te regardent ahuris !
Quarante jours sans bouffer du tout, quand même pas lecanasson! Mais il est certain que le Ramadan devient un système auquel je n'adhère pas. Encore un peu et il faudra le faire aussi, sous prétexte que ces pauvres gens souffrent et qu'il serait bon de s'associer. C'est un phénomène qui s'observe déjà dans certains secteurs qualifiés de "quartiers", où les non-musulmans s'y mettent. Suivisme? Achat de la paix? Retour d'ascenseur? Dernière étape avant la conversion finale? En tout cas, ras-le-bol de cette complaisance. Laissons le Ramadan aux ramadaneux.
SupprimerTrès bien écrit et le reflet de notre société. La question est de savoir comment faire pour s"en sortit, s'il n'est pas déjà trop tard.....
RépondreSupprimerEn tout cas, je partage ton article sur ma page FB....
Ah Chat de nuit, quel plaisir de te lire à nouveau! Tu ne blogues plus? Merci pour ton commentaire élogieux et ton partage sur Facebook. Rien n'est jamais trop tard.
SupprimerA bientôt.
Bonjour...
RépondreSupprimerJuste une petite réflexion en passant. L'actualité de ce matin démontre (une fois de plus, si nécessaire) que la conquête de l'Islam n'emploie pas que des voies rampantes...
Et comme dit dans un précédent commentaire: "La question est de savoir comment faire pour s"en sortit, s'il n'est pas déjà trop tard.....";
Bonne journée de Pentecôte quand même.
Bonjour bedeau et bienvenue. L'islam emploie aussi la méthode voyante, certes. Celle-ci a l'avantage de semer une zizanie bienvenue: bien-pensants adeptes du déni culpabilisé, mal-pensants qui mettent les pieds dans le plat et l'entre-deux opportuniste qui compose l'essentiel des politiques. Ceux-là "dénoncent fermement" tout en pactisant avec les Qatari. Pendant ce temps-là, la voir officielle de l'islam crie à l'amalgame et se présente comme la victime offensée. Un comble, pourtant relayé par bon nombre de bien-pensants. Alors dans ce contexte hautement inflammable de division générale, la technique du ramping achève de semer le trouble dans les esprits et aménage le terrain pour une véritable conquête. Comment s'en sortir? En causant pendant qu'on peut encore. Ne nous en privons pas.
RépondreSupprimerTrès belle journée de Pentecôte à vous aussi, nous avons plus besoin que jamais d'être éclairés par l'Esprit Saint.
Il est trop tard, on ne s'en sortira pas.
RépondreSupprimerCrois-tu Nada? j'espère que tu te trompes.
SupprimerNadezda a raison. Nous n'avons pas - ou plus - de levier. Il aurait fallu une double réflexion suivie d'actions fermes.
Supprimer1) Une réflexion globale, géopolitique/économique pour ne plus dépendre de ceux qui financent les terroristes comme l'explique Alexandre Del Valle dans son essai "Les vrais ennemis de l'Occident" 2) Au quotidien par un renseignement constant de proximité car "L’ennemi se situe en Europe parmi la population musulmane, c’est un fait politiquement incorrect et délicat, mais cela reste un fait. L’unique solution pour réduire le risque terroriste islamique consiste à contrôler les populations immigrées, à connaître chaque famille, à savoir ce qui se passe dans chaque maison. Les experts occidentaux se sont trompés de guerre." (Stéphane Juffa) Quant aux politiques, ils pratiquent avec un bel ensemble le déni de réel.
Il est bien tard...
Merci de votre contribution R.Claude. Les récents événements vont dans votre sens, hélas. Quant aux politiques, leur aveuglement est tel que je commence à me demander s'ils ne sont pas complices. Certes, il convient de ne pas heurter nos pourvoyeurs de pétrole et d'argent, mais à ce point-là, il y a de quoi se poser des questions. Quant à contrôler chaque famille immigrées, on ne le fera jamais: c'est contraire aux usages du moment, nous n'en avons pas les moyens humains et en outre, bon nombre de ces familles "à risque potentiel" sont désormais françaises. C'est inextricable.
SupprimerOui, il est bien tard.
Bonjour,
SupprimerCes événements aussi navrants que sanglants m'ont fait négliger l'élémentaire politesse. J'aurais du me présenter. Franco-suisse né à la fin des années 50, j'assiste depuis le bout de la Suisse où je réside à la désintégration (programmée ?) du pays de ma mère. J'ai suivi des liens sympathiques qui de blog en blog m'ont conduit chez vous où les billets et leurs commentaires font me sentir moins seul. Il faut continuer à occuper le terrain même si parfois on peut croire que c'est en vain. Bon ouikend et à bientôt.
Je vous en pris R.Claude! Je vous remercie de votre gentillesse. Vous avez raison, il faut se soutenir les uns les autres pour ne pas sombrer dans le découragement. les échanges aident à prendre conscience d'une solidarité précieuse. Sinon on se retrouve avec le moral en chewing-gum et c'est tout de même, très moche, un chewing-gum. Donc occupons le terrain!Je vous souhaite bon dimanche et à bientôt avec plaisir.
Supprimermerci merci merci MERCI !!! J'en peux plus...
RépondreSupprimerJe crois que nous sommes nombreux à en être là, Pascale. Seulement personne ne prend en compte cette exaspération. C'est ça le problème. La tension monte, quiconque a un brin de bon sens voit venir les ennuis, mais les officiels ne veulent rien savoir. Absurde.
SupprimerTout n'est peut être pas perdu, les muzz ont pour spécialité de se bouffer le nez entre eux:
RépondreSupprimerUn vent de laïcité souffle sur le monde musulman
P.S. Il faut cependant y mettre un bemol, Meyssan est souvent trop optimiste et pas toujours fiable.
Certes realist, certes. Il nous faut bien garder quelque espoir de ce côté-là. Je vous remercie pour le lien: une bouffée d'air frais dans cette ambiance un peu lourde.
SupprimerA bientôt.