lundi 13 mai 2013

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme en vacances

Samedi soir, j'étais au Cabaret Sauvage en train de me trémousser devant la Caravane Passe. 



Ils étaient particulièrement déjantés.



En sortant, il pleuvait et j'ai eu froid.
Quand je suis rentrée chez moi, j'avais faim et sommeil. J'ai attaqué mon dernier pot de rillettes et je suis allée dormir du sommeil du juste (non sans m'être démaquillée et lavé ce qu'il faut).

Ce matin, habillée de bric et de broc, j'attaque la fin du cake au pruneaux un peu rassis et je découvre le dernier Courrier International en buvant mon thé. Je ne bois jamais de café en petit-déjeunant: l'envie me vient plus tard dans la matinée.
A moitié coiffée, je fonce au marché. Il me faut des tomates pour le potager et JAMAIS  je n'irai les acheter dans les grands enseignes. Je vous expliquerai pourquoi dans un prochain billet.

En fait de tomates, j'ai acheté aussi des fruits, des saucisses aux herbes, des petites dorades roses, des aubergines et des poivrons rouges pointus. Et puis aussi des épinards tout frais et des carottes en botte.
Il faisait un soleil piquant et venteux.

C'est un marché où viennent les maraîchers.


On s'en tire à deux fois moins cher qu'en grande surface et c'est bien plus frais.
Si j'étais quelqu'un de bien, je n'achèterais presque plus rien en grande surface. C'est une arnaque de plus en plus grossière, mais hélas, c'est pratique.

En passant près de la bonne boulangerie, j'ai fait une réserve de pain. Le congélateur commençait à se vider et le manque de pain m'angoisse.

De retour chez moi, je me suis mitonné un café noir et puis j'ai rangé.
Ensuite, il a fait faim et nous avons déjeuné de pain frais, fromages et salade. Modeste mais efficace. Et bon.

Alors, je me suis occupée des tomates et des bébés salades que j'avais pris en plus.
Mon potager est prêt: tout y est.
Tomates, salades, haricots qui ont bien germé et les panais qui se décident enfin à montrer le bout de leurs feuilles.

J'ai réservé un plan de tomate pour un coin où se nichent les limaces. Elles n'aiment pas l'odeur toxique des feuilles de tomates. Maudites soient les limaces.

 Après ça, j'ai eu un coup de mou et je suis allée m'allonger le temps d'une petite sieste.

Le temps de me faire un thé aux fleurs de lotus royal et j'ai attaqué le boulot à la cuisine.
Vidage des daurades.

Nettoyage dans une ahurissante quantité d'eau des épinards.

Celui-ci date de l'an dernier. Il n'existe plus.
Préparation des poivrons pointus et aubergines en vue d'un passage au grill. Ensuite, j'en ferai de l'ajvar. Qu'est-ce que l'ajvar?
Une fondue aillée de poivron et d'aubergine à damner tous les saints. Je donnerai la recette un de ces jours.



Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de continuer le décollage du papier peint de mon salon, qui est horrible (le papier peint, pas le salon). Trop laid pour mériter une photo.

Je me suis offert une pause-causette avec une vieille amie et ensuite, vint le moment de préparer les daurades.

La suite de la soirée offre un intérêt limité. Je crains de lasser.

Là, il est presque une heure et il est temps d'aller dormir. Même heure qu'hier. Les vingt-quatre heures sont bouclées.

Nourrissage des chats qui attendent sagement sur mon bureau.
Retour à la salle de bain.

Stefan Zweig m'attend.

Une vieille connaissance.



9 commentaires:

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    1. Elles sont finies, hélas!
      Bzzz bourdonnantes

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    2. mince,bonne reprise alors (pas sur la chaussette).

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  2. Cet article m'a donné faim. Surtout le pain frais et le fromage. Les daurades aussi d'ailleurs. Sans parler de l'ajvar...

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    1. Juntos, je réalise que j'ai passé quasiment toute ma journée à m'occuper de mangeaille! C'est sans doute un effet de la fin des vacances: opération survie dans le désert.

      L'ajvar sur du pain frais, c'est intéressant aussi, comme association. Surtout avec des boulettes de viande aux épices, bien grillées. Et un petit vin rouge.

      Flûte! Voilà que j'ai faim aussi, maintenant!
      C'est malin!
      Ralala.

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  3. Dis ma belle tu n'as pas de lectures plus amusantes ???

    Tu as fait un repas pour combien de personnes ? Tu me donne faim.

    S'il y a une crise aiguë dans l'enseignement et l'art, on pourra toujours ouvrir un resto cuisine française, à Belgrade :))))

    Dis à Vlad, que j'ai bu deux bières, une pour toi et une pour lui.

    Bisous !



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    1. Bienvenue au bercail ma Nadalou!
      Si, j'ai quelques BD de Pétillon qui me mettent en joie. Seulement, je les économise, parce que si j'y plonge trop souvent, elles perdent leur sel.
      J'aime bien Stefan Zweig.

      On va affûter nos armes, pour le resto à Belgrade. Et pourquoi pas?

      Mon repas, là, c'était juste pour deux personnes. J'ai mis la moitié de mes préparations au congélateur et l'ajvar est en bocaux.

      Ça c'est gentil d'avoir pensé à nous en savourant une de ces délicieuses, IRRÉSISTIBLES bières de chez toi. Tu me donnes envie, tiens.

      Bisous itou!

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    2. @Nadezda
      Merci !!! Jelen Pivo ? Ou bien Niksicko ou encore Lav ?
      Moi je préfère la bière de base : Jelen.
      Bise

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  4. Je confirme : l'ajvar est une tuerie.

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