Ce matin, pendant que les honnêtes citoyens allaient voter en rangs serrés, moi, je traînais la savate dans ma cuisine.
Même pas habillée, en plus.
Encore bouffie de sommeil et le cheveux en bataille.
Plus de confiture entamée. Damned!
Alors je me perche pour aller cueillir un pot de confiture de cassis qui se croyait en sécurité tout en haut de la grande étagère.
La confiture, ici, je la pratique comme mes bouquins. Un jour, l'envie me prend de relire "Ali et Nino" ou "Astérix chez les Normands". Alors, je pioche dans l'étagère idoine.
Là, j'ai eu une soudaine envie du cassis du jardin.
C'était ce pot-là et pas un autre.
Mon thé était prêt. Mes tartines grillés à point. Le beurre juste tendret. La paix était descendue sur moi, lorsqu'il fallut ouvrir le pot de confiture.
Pas moyen.
Impossible aussi de le faire céder d'un coup de décapsuleur, car le bord était trop large.
J'ai d'abord tenté à la force des bras. Rien.
Puis j'ai tenté le trempage dans l'eau chaude. Rien.
J'ai cogné dessus. Bernique.
Mon thé refroidissait, comme mes tartines et mon humeur tournait à l'aigre.
D'autant plus que ce pot de malheur, je l'avais acheté à des escrocs qui n'ont visiblement jamais fait de confiture. N'y allez pas!
En désespoir de cause, au comble de la frustration, j'ai attaqué à l'ouvre-boîte. L'outil a dérapé plusieurs fois, mais après une bataille acharnée, j'ai réussi à accéder au contenu tant désiré.
Tiens!
Et tiens!
Dur pour un dimanche matin... jour du Seigneur.
Que voulez-vous, je n'avais pas d'autre choix que la violence.
dimanche 10 juin 2012
22 commentaires:
Vos commentaires sont les étoiles scintillantes de ma galaxie. Si toutefois des météorites menaçaient de fracasser ce modeste espace de parole, je me réserve le droit de les renvoyer dans les étendues glacées de la blogosphère. Moi, Io, ne saurait être tenue pour responsable de leur composition ni de leur destin
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Tatata ! ...
RépondreSupprimerPour ouvrir ce monstre, deux solutions :
1. La gauloise : tu retournes la bête et paf ! une claque sur le cul ... pouf ! elle s'ouvre ! ... Non mais !
2. La perverse : tu glisses tout doucement la lame effilée d'un couteau fin et solide ... bah vi ! couteau de Thiers, hein. Tu fais levier sur le côté, très légèrement : ça fait pop ! et tu ouvres ton pot !
Si t'as pas fait ça ... c'est que tu triches ! tu fais comme moi, tu as un ou plusieurs fils balèze, t'en es plus que fière et tu fais semblant d'attendre qu'ils arrivent pour t'ouvrir les pots de confitures, t'attraper tout ce ké ô perché ... et patati et patata ... d'avance tu te régales de ce que les beaux mecs que t'as fabriqués, vont réaliser comme exploits domestiques !
Et si c'est rien de tout ça ... c'est juste que t'adores les confiotes et que t'es une vraie goinfre le dimanche matin !
Plein de bisous
C'est pas deux "f" à goinffre ? ... bah ... non.
RépondreSupprimerIl faut croire que le sort s'est acharné contre moi. J'ai eu beau coller la fessée au monstre, tenter d'insinuer une lame fine, des clous! Même quand j'ai donné mon premier coup de pioche et que l'air est entré, il n'y a rien eu à faire, à part de me couper.
SupprimerLa nature ne m'a pas pourvue de fils et ce matin, nul doute que la plus costaude de la famille, c'était moi.
Alors oui, je suis une sacrée foutue goinfre (avec un "f") du dimanche matin! C'est ça la vérité!
Gros bisous au cassis!
Ben une fille, c'est le sel de la vie, sauf que la mienne, si tu lui files le pot, elle va te l'ouvrir et le foutre par terre illico comme le reste d'ailleurs : elle veut faire obstétrique. Ca risque de faire remonter le taux de mortalité périnatale d'ici quelques années.
Supprimeron a eu du mal à ouvrir celui que tu nous a offert et c'était aussi celui au cassis, je pense que les cassis t'en voulaient ! mais on l'a eu comme le dit Ladyappoline, une claque sur le cul et un couteau pointu sous le couvercle, et on s'est ré-ga-lé !!
RépondreSupprimerJe ne lui ai pourtant rien fait, au cassis! Quel ingrat....
SupprimerIl se venge d'être bon, ça doit être ça.
Tu connais un psy pour cassis?
Essaie des confitures de pluie... c'est de saison !
SupprimerTu as une recette?
SupprimerLe coup de pied au cul, y a que ça de vrai pour les récalcitrants !
RépondreSupprimerbisous
Bon très bien. Si j'ai l'absolution pour les coups de pieds au cul, alors je m'en vais te me fermbletrmble :)
RépondreSupprimerBiz!
Tu as bien fait de le défigurer celui-là,il n'avait pas a te résister surtout le temps que tu lui a consacré, mais tu as mangé tout le pot ????????????
RépondreSupprimerCelui qui me résiste, je l'égorge! :)
SupprimerNon je n'ai pas mangé tout le pot ( et alors? on me prend pour une goinfrasse?): je l'ai transvasé dans un autre, plus obéissant.
Lo a raison, toujours raison, plus que raison et son avis est toujours le meilleur !
RépondreSupprimer(quand je vois comment elle traite ceux qui la contrarient, je me tiens à carreaux ... veux pas d'ennui ni de coups de pieds dans la partie la plus charnue de mon individu)
Ahahahah!
SupprimerMoi?
Je suis douce comme un agneau.
Sauf cas exceptionnels ^^
Autre solution: un marteau et un ciseau* (de maçon), ou un poinçon *, à la rigueur un couteau de peintre*...
RépondreSupprimersi, si j'ai déjà fait l'essai (*pour les trois).
Ah oui.
SupprimerCarrément!
Autre solution : arrêter la confiture :-)
RépondreSupprimerah non pas ça, on arrête pas la confiote !
SupprimerJ'ai arrêté. Ma balance m'a dit merci.
SupprimerArrêter la confiture Koltchak?
SupprimerJamais!!!!!!
Solution efficace et sans effort : monter au troisième étage de la Tour Eiffel, lâcher le pot, redescendre.
RépondreSupprimertruc de tourneur... un élastique plat entourant le couvercle récalcitrant cela donne du "grip" et surtout vu l'état de l'opercule (poils aux follicules) ne pas exercer une pression trop importante avec la main,oui cela paraît contradictoire mais si tu plaques les deux surfaces tu augmentes la difficulté. Bon je ne suis pas très clair mais essaye...
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