lundi 22 août 2011

Un coup de beaufitude, ça fait du bien là où ce que ça passe

Chers tous, j'ai décidé de régresser un bon coup.


Profitant de ce que j'avais les coudées franches, seule avec ma filloune qui a bien besoin de se détendre, j'ai décidé de nous offrir une virée digne du pire article estival de Cosmo.
Deux jours dans un hôtel de beaufs et d'amoureux roucoulants, avec spa, hammam, sauna et même massages en tous genres, petits déj à baffrer en se regardant en coin l'air de rien. Le tout à Honfleur.

Jamais je n'avais osé m'offrir une régression pareille, à cause de l'oeil de Caïn qui, de là-haut, me clouait de honte.

J'ai envoyé la honte cul par-dessus tête se faire voir. Ces deux jours ont eu un goût merveilleux de fruit défendu, d'autant que j'avais pris soin de me munir des loukoums à la rose récemment offerts par une amie au goût très sûr (merci Charlotte!).

Et puis, Honfleur, c'est certes un peu touristiqué, mais pas au point d'avoir envie d'y balancer une bombe à clous. C'est aussi une vraie ville vraiment jolie qui a une histoire: une capitainerie, des peintres, une tradition de commerce et des locaux aimables (pour des Normands, c'est assez inhabituel, j'ai le droit de le dire sans me faire lapider: je suis à moitié Normande) et pas mielleux.

Jolies vagues togoggans
Me voilà de retour avec une peau de bébé et 22h de sommeil en deux nuits. Quelques coups de soleil aussi, parce qu'on n'a pas résisté à aller faire trempette à Trouville comme des sauvagesses: pas de crème solaire, pas de serviette et retour à Paris en croûte de sel comme des poulets apprêtés pareil.

Chloufffffffffffff!!
La liberté et le soleil en prime.
Manque plus que le  sexe pour que le tableau soit complet!
Eau tiède et sable doux











LA MER, C'EST BEL ET BEAU, MAIS LA BOURGADE VAUT AUSSI SON PESANT DE LOUKOUMS.

Mais non c'est pas un vrai! Mraôaôw!

L'église Sainte Catherine. XVème. Conçue comme un bateau retourné et toute en bois. 
Unique en son genre.

Un porte latérale de l'église. Y'a pas à dire, ces Normands, entre deux calvas, ils savaient sculpter.

Pour un peu, on se croirait en Croatie Italie. 

Ce que j'aime bien à Honfleur, ce sont les recoins et les petits détails de rien: 
le sac de poires accroché à la porte.



Je n'ai pas vu le chat. Il devait s'occuper de sa sieste. Les chats sont des sages.



Le lavoir










































ET MAINTENANT QUE LA SÉQUENCE CULTURELLE EST PASSÉE, VAUTRONS-NOUS DANS LE PÉCHÉ!  

On vous étale sous le nez des victuailles irrésistibles à tous les coins de rue et c'est un supplice.
Voyez plutôt....




Atroce, non?


    Et pour finir sur une note plus sérieuse: LE MARCHÉ LOCAL ET SES SPÉCIALITÉS.
En plus, c'est pas cher, c'est gai et coloré.
    

9 commentaires:

  1. Super billet, superbes photos, en un mot : bravo !
    Ca donne envie :)

    RépondreSupprimer
  2. Merci Vlad :)))
    Les photos, il a fallu les trier..choix cornellien. Pour la peine, je me suis envoyée plein de petites cochonneries crapuleuses de la boutique aux chocolats.Miam!

    RépondreSupprimer
  3. Magnifique...

    Quelle chance, se faire plaisir...

    Chouettes pensées, bisou

    RépondreSupprimer
  4. Bisous sorcière bien aimée! Et merci :))

    RépondreSupprimer
  5. Je me suis toujours demandé coment leurs murs tout tordus ne se cassaient pas la figure...enfin tant que le grand serpent ne lâche pas sa queue, il y a de l'espoir !

    RépondreSupprimer
  6. Souples...hum, il y a de la diablerie là-dessous, mais, chut, le Normand est taiseux !

    RépondreSupprimer
  7. Superbes photos, on a envie d'y aller. As-tu vu des galeries ?

    RépondreSupprimer
  8. Une seule, dans le grenier à sel. Là où j'ai photographié l'éléphant de mer en bronze. Il y avait aussi des peintures. Certaines superbes.
    Je ne suis restée que 2 jours et il faisait beau.....

    RépondreSupprimer

Vos commentaires sont les étoiles scintillantes de ma galaxie. Si toutefois des météorites menaçaient de fracasser ce modeste espace de parole, je me réserve le droit de les renvoyer dans les étendues glacées de la blogosphère. Moi, Io, ne saurait être tenue pour responsable de leur composition ni de leur destin